vendredi 26 février 2010

Les comptes rendus de Séance. A quoi ça sert ?

Je viens de mettre un sondage qui est disponible dans la colonne de droite pour savoir si je dois ou non continuer à rédiger des compte-rendus de séance.

Vous avez pu remarquer que depuis début décembre, leur rythme a considérablement décru. Non pas que les séances n'aient pas lieu ou qu'il n'y ait pas beaucoup d'activité les lundis soirs et maintenant les dimanche après-midi. Cependant, cela est contraignant. Si je regarde tous les compte-rendus de séance de 2009 je constate qu'il n'ont pas suscité le moindre commentaire.

Bien sûr, il y a un côté pratique. En servant de compte rendu d'activité de l'association, en théorie, ces billets doivent témoigner de l'activité de cette dernière. Or, vu l'absence de commentaire et les contraintes que cela génère (charger les piles de l'APN, ne pas oublier l'APN, prendre le temps de faire un compte rendu ...) j'ai fini par me convaincre que le jeu n'en valait plus la chandelle et ceci assez facilement compte tenu du fait qu'il n'y a que moi qui écrit sur le blog.

Alors, merci aux visiteurs et aux membres de l'association de bien vouloir répondre au sondage ci-contre avant le 15 mars minuit (clôture du sondage).
Si le oui l'emporte, je continuerai à tenter de faire les comptes rendu bien que j'invite fortement les autres membres à y participer également. Si c'est le non, ben on continuera comme depuis le début de l'année à pas en faire. Cela fera moins de billets sur le blog, mais est-ce bien grave ?

Pour la peine, un billet sans image.

Stéphane

mercredi 17 février 2010

Notre Dame


Notre Dame est un jeu de plateau auquel j'avais joué il y a quelque temps et qui m'avait laissé un bon souvenir. Du coup, quand l'opportunité s'est présenté, nous en avons fait l'acquisition pour le club.

C'est un jeu au plateau modulable en fonction du nombre de joueurs (de 3 à 5). Chaque joueur joue sur un quartier représentant 7 bâtiments type, rigoureusement les mêmes pour tous les joueurs. Au milieu du plateau, une tuile Notre Dame permet de connecter l'ensemble des quartiers des joueurs de manière harmonieuse en fonction de leur nombre (plusieurs tuiles notre dame de forme différentes sont disponibles pour cela).

Chaque joueur possède ensuite un jeu de carte (les "puristes" disent deck et je les emmerde :mrgreen:) qui se compose d'une carte par bâtiment plus trois cartes spéciales. En tout neuf carte donc par joueur qui sont rigoureusement les mêmes. Au début de son tour le joueur en tire trois et en choisi une pour passer les deux autres à son voisin de gauche tandis que son voisin de droite lui en donne deux. Il en choisi une parmi celle-ci et donne l'autre à son voisin de gauche. Il reçoit donc sa troisième carte de son voisin de droite (Les "puristes" disent qu'il faut "drafter le deck" et je les emmerde :mrgreen: . Après s'être drafté le deck, c'est à dire s'être répartie les cartes par choix, les joueurs peuvent commencer à jouer l'une de leur carte. S'il joue une carte bâtiment il peuvent poser un cube influence dessus et en recevoir les avantages afférents à ce bâtiment. Avantages qui sont souvent proportionnel au nombre de cube influence déjà posé dessus.


Les bâtiement permettent de faire différentes choses comme recruter un pion influence supplémentaire, gagner un point de victoire de plus, améliorer l'hygiène du quartier. Ce qui est très important car tous les tours, les rats prolifèrent en ville. S'il y en a trop dans votre quartier vous êtes pénalisé. Autant essayer de l'éviter en mobilisant votre hôpital ou en faisant de l'assainissement au parc. Enfin bref, il y a plein de choses à faire, sachant que les joueurs peuvent jouer deux de leurs trois cartes par tour.

Le jeu est assez rapide et se joue en 9 tours. Il faut mieux prévoir et anticipé avant de se retrouver dans des impasses (typiquement, manquer de pions influence par exemple).

A la fin on compte les points de victoire. C'est simple et ça marche bien au club.

Stéphane

PS: j'ai piqué les images chez ReiXou. Merci à lui ;)

lundi 15 février 2010

Bibliothèque turque [2] : Le fou


Suite de la bibliothèque turque avec un ouvrage écrit par un arménien en 1880 et récemment traduit en français. Inutile de préciser que cette fois, les ottomans n'ont pas le beau rôle. Il s'agit d'une histoire édifiante du peuple arméniens et plus particulièrement des événements qui vont figer son destin et qui prend racine dans l'énième guerre russo-turque des années 1877-1878.

Les premiers chapitres sont d'ailleurs consacrés au siège de Bayazid au confluant des frontières russe, turque et perse. Mais l'essentiel du livre décrit la vie des bergers arméniens malmenés par les Kurdes sous le regards complice des quelques turcs ottomans présent dans ces confits montagneux, arides et quasi désertiques très éloignés du monde.
Ce n'est pas le cas de l'auteur qui semble à la fois bien connaitre le pays dont il parle (normal me direz vous) mais être également au fait des pratiques, usages et coutumes de l'Europe occidentale; Paris est souvent cité et les références précise et explicites à la vie parisienne jalonnent le récit comme s'il s'adressait à un lectorat français alors que cela n'était vraisemblablement pas le cas car la première traduction date de 2007.

Il s'agit donc d'un roman édifiant. Un livre qu'on est surpris de ne pas vouloir quitter tant le récit coule tout seul. On découvre un univers très différent de celui issue de notre culture mais qui permet de bien comprendre comment le Levant fonctionnait encore à cette époque pourtant avancée. On y voit les lignes "d'équilibre" méta-stables entre les différentes composantes d'une société cosmopolite. Le regard Arménien et surtout moderne fait ressortir toute l'injustice et l'oppressante condition d'une société qui n'a pas su évoluer et qui, perclus dans ses fonctionnements archaïques, transforme sa tolérance initiale en intolérable soumission.

Pas la peine de le préciser, l'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère. Pas la peine d'y rechercher les nuances d'une idéologie qui sous couvert d'humanisme fait la promotion du nationalisme et fige les esprits dans d'insupportables positions ne pouvant que conduire au conflit et dégénérer au point de ressembler à de véritables guerres civiles avec leur lot de massacres et de vendetta aussi injustes que dramatiques mais aussi pathétiques. Car après tous, un Kurdes est-il autre chose qu'un Arménien convertis à l'Islam ?

Pourtant, malgré la gravité du sujet et son aspect "didactique" à l'intention du peuple (nation ?) Arménien(e), le livre est animé d'un ton léger et fluide. Et même s'il prend le temps de dire les choses comme on le disait au XIXè siècle, il n'est pas plombé par d'insupportables descriptions et les digressions sont minimes pour ne pas dire inexistantes. En gros, il se lit très bien et j'avoue l'avoir dévoré tant les personnages paraissent profonds et crédibles malgré une trame manichéenne bien dans le ton de son époque et une fin poussive.



J'ai naturellement tendance à me méfier de ce qui est vendu sous l'étiquette "Arménie". Je suis assez récalcitrant aux sollicitations de la "diaspora" arménienne et surtout à son discours et à l'acharnement à culpabiliser les turcs modernes sur leur "génocide" de 1915. Rien à voir avec mon éventuelle trucophilie dont il faudra encore faire la preuve. Je suis simplement gêné car si j'applique à la lettre ce qu'on attend de moi en tant que français dans cette affaire, ne devrais-je pas aussi l'exiger des État-Unis vis à vis des innombrables nations indiennes sciemment massacrées ?
En plus je ne comprend pas ni n'aime cette façon d'utiliser l'Histoire : J'ai des voisins allemands qui sont encore venu manger à la maison la semaine dernière. Nous nous sommes bien marré et avons passé un bon moment. Aurais-du leur rappeler que mes grands-parents ont vu depuis leur fenêtre la fumée s'élever d'Oradour sur Glane le 10 juin 1944 ?

En plus, lorsqu'on y met le nez, on s'aperçoit que les choses ne sont pas aussi simples que le discours qu'on nous rabâche à longueur de télé. Les "Arméniens" sont généralement satisfait de se laisser ainsi instrumentaliser par des gens qui n'en ont pas grand chose à faire d'eux et de leur "génocide". Tant mieux pour eux mais moi, j'ai une tendance naturelle à me méfier lorsque je commence à voir les ficelles qui tentent de me faire bouger ne serait-ce qu'un sourcil. J'y peut rien, c'est comme ça. Du coup, je suis méfiant lorsque j'entends le mot Arménie; le beyoutage n'est pas loin. Amen!

Ici, même si on peut se demander pourquoi le bouquin sort maintenant en français, il est particulièrement intéressant car il fut écrit avant ces événements qui brouillent la mémoire et le discernement. Même avec son parti pris, on arrive à se faire une idée plus seine et claire de la situation. C'est aussi l'occasion de découvrir une société différente et d'en apprendre plus sur son fonctionnement relativement complexe surtout si on sait prendre le recul nécessaire.

Si vous êtes pro-arménien vous y trouverez plein de bonnes raisons de continuer à l'être. Si vous êtes pro-turcs vous y trouverez plein de contre vérité historiques et un parti pris hors pair ainsi qu'une rhétorique extrémiste qui occulte tout ce qui pourrait à l'encontre de sa thèse. Si vous avez beaucoup de recul ou que vous ne partagez pas le moindre atome de passion dans ce conflit, vous serez apprécier un récit enlevé, claire à défaut d'être concis, et une formidable occasion de plonger dans le creusé du/des nationalisme(s) du XIXè siècle et plus généralement vous apporterez une nouvelle pierre à votre culture pour comprendre comment les nations se sont formées et quels leviers et point d'appuis ont été sollicités pour cela.
De toute manière, ça se lit très facilement et vous n'y perdrez que peu de temps. La fin est cependant brouillonne et je me suis surpris à m'ennuyer ferme alors que je n'avais pas eu ce problème avec tout le reste du livre. Il semblerait que les événements historique ne soient pas tous allés dans le sens qu'aurais souhaité l'auteur ce qui le gêne un peu. C'est poussif mais la partie anticipation finale est assez intéressante cependant pour mieux comprendre certains état-d'esprit contemporains.

Un petit regret : peu de description des costumes locaux. C'est rageant pour quelqu'un qui voudrait s'inspirer du contexte pour faire quelques scénarios dans le ton (une troupe de kurdes allant enlever une belle arménienne, des policiers turcs à la poursuite de contrebandiers russophiles ...)

Stéphane

vendredi 12 février 2010

Festival international du jeux à Cannes du 3 au 7 mars 2010


J'y serai et j'y animerai une table TACTIQUE et peut être d'autres trucs.

Cannes, c'est l'occasion d'être au bords de la mer lors des premiers beaux jours de l'année. C'est aussi le palais des festival bourré de trucs ludiques allant d'un stand playmobil normalement réservé aux seuls enfants, à un concours de scrabble grosbill en passant par les jeux de plateau et bien sûr, les jeux d'histoire avec ou sans figurines.

Ce sera aussi l'occasion de retrouver Walktapus, le pape de l'interrégolistique, ainsi que Nicofig le mal nommé, Grand Calife des sites et peintres bloqués. D'autres mollah et prophètes de la figurines et du jeux y seront présents et ce sera un plaisir d'en retrouver certains et de faire la connaissance d'autres. Bref, ce sera mes vacances de février à moi. :mrgreen:

Je fais confiance au Tsar (le maitre de cérémonie) ainsi qu'à Walktapus (Geek de service pour l'occasion) pour vous tenir au courant de nos élucubrations à cette occasion.

mercredi 10 février 2010

Bibliothèque Turque [1] : La guerre des Turcs

Ça fait longtemps que je n'ai pas parlé de lecture ici. Rassurez-vous pas question de parler de bouquins écris en turc. Je suis bien incapable de lire quoi que ce soit dans cette langue même si depuis Atatürk les turcs ont adoptés l'alphabet latin.
Il s'agit d'ouvrages en français traitant de près ou de loin des turcs qu'ils soient Turkmènes ou ottomans, d'occident ou d'orient, à moustache ou en turban.


Le premier ouvrage que je chronique ici est "LA GUERRE DES TURCS" d'Evilyâ Çelebi (prononcer Tchélébi) paru dans la collection Sindbad chez Actes Sud. Il s'agit d'extraits traduits de chroniques et événements vécus par l'auteur au milieu du XVIIè siècle.

Né en 1611 à Istanbul, Çelebi est un grand voyageur qui fréquenta les plus grands potentats ottomans de son époque. A ce titre il accompagna souvent les armées ottomanes en campagne. Cet ouvrage nous propose trois de ses campagnes. Le siège d'Özü (Otchakov) en 1657, la bataille de Saint Gotthard de 1664 et enfin, la fin du siège de Candie (Héraklion) de 1667 à 1669.

Je ne polémiquerai pas sur le constat qu'il s'agit d'évènements très "Européens" :mrgreen: et me contenterai de donner mes impressions qui sont multiples.
La chose qui m'a le plus frappé c'est la grand liberté de ton de l'auteur qui ne doit rien à une traduction moderne et dynamique (non exempt d'erreur d'ailleurs) qui lui permet de traiter des sujets relativement dramatiques avec beaucoup d'humour. On est très loin des chroniques occidentales contemporaines. On est même très éloigné du style d'un voltaire traitant du roi soleil. On dirait un récit éminemment moderne digne d'un néo-cynique très à l'aise dans son époque et dans sa société prête à tolérer sa liberté de ton. Bien sûr, pour l'apprécier pleinement il faut s'y connaitre un peu sur la société ottomane mais le texte se lit facilement et les idées y sont clairement exposées.

C'est très agréable de voir certains événements sous un angle assez différent de ce qu'on a l'habitude. Ce livre m'a beaucoup apporté lors de la rédaction de l'article sur la bataille de Saint Gotthard 1664 paru dans Vae Victis il y a deux ans. Il m'a permis de rehausser quelques aspects minimisés par Ferenc Toth dans son livre traitant du même sujet aux éditions Lavauzelle. Hongrois, Ferenc Toth ne peut se démarquer de la position de l'occident chrétien et son regard sur ces évènements (surtout qu'il est chaperonné par les éminents polémologues français), sans être aucunement partisan, ne lui permet pas de mettre en valeur certains aspects de l'événement.
Lire Çelebi en miroir permet de se faire une meilleure idée de la situation.

A ce propos, le récit de Çelebi est certainement celui qui se rapproche le plus de l'analyse de l'historien moderne qu'est Ferenc Toth. Il est bien différent de ce que j'ai pu lire de la part d'autres acteurs de la bataille qui se trouvaient sur l'autre rive et en particulier les généraux français et Montecuccoli le général en chef impérial. Comme d'habitude, à lire tout ce beau monde, on n'a pas l'impression qu'ils aient participé à la même bataille; mais dans tout cela, le récit de Çelebi est le plus pertinent et aussi le plus marrant car il n'hésite pas à chambrer ses collègues quitte à les taxer d'incompétence.

A travers tous cela, on peut comprendre en filigrane l'attrait que pouvait exercer l'empire ottoman sur certains hommes plus portés sur les choses de la vie que sur la religion ou le paraitre courtisan. Une certaine liberté individuelle, où la rigidité sociale était assouplie par une relative douceur de vivre dont on tolérait beaucoup d'excès à condition qu'ils ne dégénèrent pas en vices. Bien sûr, il faut relativiser compte tenu du contexte mais après tout est-ce bien étonnant pour une société où l'ambition suprême était de devenir esclave (de la porte : Kapu Kulari) ?

Bref, on regrette que le reste de son œuvre ne soit pas traduite en français. On regrette aussi que d'autres auteurs "exotiques" ne le soient pas également.
Pour ce qui est des turcs, c'est sûr, cela ne peut que déplaire à certains qui refusent de voir leur apport dans notre monde moderne et peuvent continuer à argumenter et déblatérer sur eux. En apprendre plus sur cette culture et sa promiscuité pour ne pas dire proximité avec notre univers "occidental", risquerait d'effondrer pas mal de leurs argumentaires comme un château de carte sous le souffle du vent, pour ne retenir que ce qui compte réellement.

Pour le plaisir un très bref extrait :
"Ensuite, les canons à long fût et les "Balliamezza" firent feu, provoquant l'ébranlement de la terre et des cieux, comme le fracas du tonnerre. Il y eut à trois reprises des salves de mousquets et de canons qui éblouirent la ville d'une telle intensité lumineuse qu'on aurait dit qu'une vieille femme se remariait et entrait dans la nuit des noces de bonheur."

Stéphane

samedi 6 février 2010

Errance épiscopale : Walktapus, pape de l'interrégolistique


Le tenancier de la subliscime figoblogothèque avait lancé un concours pour savoir quel était le meilleur figoblog. Sans surprise, celui du Psilète est arrivé en tête pour les blogs francophones, la catégorie reine il va s'en dire :mrgreen:

Porté par sa notoriété, son sens aigüe du savoir peindre et son efficacité redoutable pour se faire de nombreux amis polyrégolistes, ce grand pourfendeur des monorégolistes et autres andofluff-dépendant, s'était auto-proclamé il y a quelques années PAPE DE L'INTERRÉGOLISTIQUE.

Le moment est venu de le sacré voir de le con-sacrer.

La liturgie est en place sur le blog du TSAR (l'un de ses disciples, qui a pourtant du mal à se désintoxiquer des univers andofluff. Je le soupçonne de vouloir rentrer dans les bonnes grâces du psilète pour éviter un anathème saturnien). Bref, pour voter pour ou contre le sacre il faut aller voter là : http://tsar-universe.blogspot.com/2010/02/walktapus-for-pope.html

Attention, il faut s'attendre à devoir porter l'uniforme des zouaves pontificaux en guise d'habit sacerdotaux. Vous voilà prévenu. Allez voter maintenant ;)

Stéphane

vendredi 5 février 2010

Nouveautés 75mm pour 2010


Ça y est, la grande messe internationale du jouet à commencée a Nüremberg. Playmobil annonce donc officiellement ses nouveautés jusqu'à début décembre prochain. Attention, il ne s'agit que des nouveautés disponibles dans les pays germaniques et le Bénélux, pour les autres, dont la France, il faudra attendre fin janvier 2011 pour les avoir. Mais on s'en fou, car elles sont moins chères en Allemagne où il faut les commander de toutes manières par correspondance.


Pour consulter les nouveautés il faut aller sur le site de playmobil allemagne ou suivre ce lien.

A noter qu'il n'y a pas de thème historique cette année à part le nouveau thème chevaliers dont seuls les bâtiments sont intéressants ainsi que le maguenot. Pour les soldats, je trouve ça assez bof, mais on pourra certainement en faire de jolis lansquenets de certains d'entre eux.



Sinon, il y a le thème agent très spécial qui peut plaire. En le pressent bien, je ne sais pas s'il n'y aurai pas de quoi en retirer un peu de pulpe. :mrgreen:

Bon, en tout cas, une année relativement calme s'annonce du côté du 75mm prépeint.
Ah ! j'oubliais les spéciaux. Deux d'entre eux sortent du lot:



Un conquistador qui pourra facilement être réemployé pour de la guerre de 30 ans ainsi qu'un cavalier mongol qu'on retrouve aussi dans les œufs de pâques mais cette fois avec un grand arc (?) et un cheval.

Une année tranquille donc en attendant 2011 et ses nouveaux pirates (donc nouveau bateau) voir un nouveau thème historique.

Stéphane

mercredi 3 février 2010

Jeux de Stratégie à Limoges


Je prend enfin le temps pour faire un mini compte rendu des journées jeux de Stratégie de Limoges auxquelles j'ai participé le week-end dernier. Enfin les deux après midi, je devrais dire.

JP87 afronte Arnaud de Bruniquel devant les regards de Grimbou et de Dupleix

C'était pas vraiment la foule. Bon, il faut dire que la neige n'a pas aidé les gens à se déplacer. On y trouait, retrouvait, plutôt des joueurs que des visiteurs. Certains venaient d'assez loin. Il y avait un contingent de midi-pyrénéens non négligeable et cela m'a fait plaisir de mettre des visages sur des pseudo comme Dupleix, Arnaurd et Grimbou ;) Des vétérans du pousse carton et autre joyeuseté ludique.

David et Martin affrontent le terrible Nicolas dans une partie pleine de rebondissements.

C'était aussi le rendez vous des anciens combattants, outre l'organisateur JP87, on pouvait retrouver lefmart et son copain Fred des anciens du défunt et regretté club Vae Victis Limoges comme David et Nicolas qui sont passés faire un petit tour et en ont tous profité pour tester TACTIQUE.

Les jeunes s'étaient donnés rendez-vous sur la table TACTIQUE

Un bilan très positif car en deux demi journées j'ai réussi à animer pas loin de 10 parties avec des joueurs qui ont quittés la table apparemment satisfait de leur partie et intéressé par le concept. Comme à aucun moment je ne les ai menacé avec une arme quelconque, je me laisse dire qu'il ne s'agissait pas seulement d'une analyse liée à d'éventuels liens d'amitié avec l'auteur du jeu ou a l'application des simples règles de politesse mais bien d'un réel intérêt pour le jeu. J'en suis donc revenu assez satisfait, car certains d'entre eux sont des joueurs que l'on peut qualifier d'exigeants. C'était aussi la première fois où autant de vétérans du jeu ont pu pratiquer la règle. Dans les autres convention, la table étant d'avantage squatté par les néophytes. Là rien de tel, que du lourd (et pas seulement Fred :mrgreen: ).

La table Renaissance, Philippe, Dauriac père et fils en observateurs, Fred, Arnaud, Grimbou et lefmart mettent l'ambiance.

Sinon, j'ai été embarqué dans une partie de Renaissance. Un jeu que je n'achéterai certainement pas tellement ses principes me paraissent pas adaptés à satisfaire mes goûts ludiques. Cela ne nous a pourtant pas empêché de passer un bon moment entre joueurs un peu déjantés qui s'amusent d'un rien y compris de leurs travers de joueurs bourrins. Une partie de spécialistes bien marrante qui a mis de l'ambiance grâce aux qualités humaines des joueurs beaucoup plus qu'à celles intrinsèques du jeu. S'il permet cela c'est déjà pas si mal. Je me souviens d'une partie de "Le Havre" absolument catastrophique en dépit de la présence de gens éminament sympathiques autour de la table. Mais le Havre est-il un jeu ?

Renaissance, le plateau de jeu.

Au final un WE sympathique, très mâle et très ludique. Merci au gars de la Compagnie Grise pour l'avoir organisé et surtout au maître d'œuvre, JP87.

Les terreurs du STRATEGIKON et autre ESTAFETTE pour une partie de la Révolution Française d'Azur wish. Pas tout jeune, mais toujours très bon.

Il y avait d'autres jeux comme Claustrophobia le nouveau jeu de corridor de Kroc chez Asmodée. Les parties m'ont parue courtes même si je n'en ai suivie aucune en entier.

Stéphane