mercredi 31 mars 2010

Séance du lundi 29 mars 2010


Peu de monde ce soir-là. Nous avons commencé par une petite partie de sushi bar. Un jeu où je me trouve assez ridicule voir totalement minable. J'ai fait mon meilleur score ce soir-là avec 3pt (je suis content c'est la première fois que je suis positif) et j'ai terminé deuxième. Une piètre consolation qui ne relève pas tellement mon palmarès personnel.

Sinon, Simon, qui devient un membre régulier de nos scéances, nous a proposé de jouer à Caylus. Il y a une vingtaine d'année, un gars en treillis vert avec des chevrons sur les épaule m'avait déjà proposé de jouer à Caylus. J'avais refusé bien que je n'ai rien contre les bled de la vallée de l'Aveyron. Ici, rien à voir avec un camp militaire où il fait des température sibérienne l'hiver et caniculaire l'été. Il s'agit d'un grand jeu auquel je n'avais pas encore eu l'occasion de jouer compte tenu du fait qu'il était sortie durant ma "retraite" ludique. Cela tombait donc bien. Arnaud nous à rejoint pour une partie à trois tandis que Philou et Nicolas R. Rentrez se coucher non sans avoir assisté à l'explication des règles pour découvrir la bête avec nous.


J'étais donc bien content de jouer à ce grand frère d'Agricola. Je l'étais moins de jouer au grand père du Havre, le jeu le plus chiant auquel je n'ai jamais joué et qui pourrait me faire regretté d'avoir désossé mon monopoly. Bref, Agricola est un jeu sans dès. On prévoit à l'avance l'action que l'on va faire en plaçant ses ouvriers (pions actions) sur des bâtiments qui vous donnent des actions à faire (principalement de la construction d'autres bâtiments et de la production de matière première). Au fur est à mesure que vous construisez des bâtiments sur le chemin qui mène au château de Caylus, vous avez d'autres actions qui s'offrent à vous (un peu comme à Agricola, sauf que là, ce ne sont pas des cartes qui sont tiré au hazard mais les joueurs qui choisissent l'ordre et le nombre des bâtiments).

Pas évident de s'en sortir au début. J'ai eu personnellement du mal à tenir compte de tous les paramètres (je me suis copieusement planté dans l'ordre de résolutions des actions).
Par exemple, il faut faire gaffe que les actions sont résolues dans l'ordre de placement des bâtiments. Rien ne sert de placer un ouvrier chez le maçon dans l'optique de construire un bâtiment en pierre si l'échoppe du maçon se trouve situé en amont du chemin par rapport à la carrière qui vous donne accès à la matière première nécessaire à la construction de votre maison en pierre (non, cela n'a rien à voir avec les petits cochons).

Je m'attendais à me faire bannaner en beauté car c'est un jeu parfait pour bien mettre en avant vos limites intellectuelles et leur fulgurante capacité à s'aliéner avec l'âge. Mais, je ne sais pas trop comment, j'ai réussi à redresser la barre en fin de partie. La victoire m'a échappé de justesse mais je me suis fait grillé par Simon qui avez thésaurisé beaucoup d'or. Arnaud avait suivie la même stratégie mais avait trop de retard. Quant à moi, le fait d'avoir la moitié des bâtiments sur le plateau à la fin de la partie (y compris l'unique bâtiment de prestige) ne m'a pas permis de faire le trou nécessaire pour remporter la victoire.


Des mécanismes vaguement similaire à ceux d'Agricola, mais un jeu qui se situé à des années lumières du très stakanovien "La Havre" puisque nous nous sommes marrés et amusés autour de la table. Il n'atteins cependant pas des niveaux de haute convivialité mais cela reste supportable et le jeu n'est pas désagréable. Certainement l'une des prochaines acquisitions du club.


STéphane

lundi 29 mars 2010

Séance du dimanche 28 mars 2010


Ce dimanche il y avait séance au club. Une séance riche avec beaucoup de jeux et de parties jouées.

Il y a une une partie d'Himalaya avec Muriel, Joachim, Jean-Michel et Olivier. Ça n'a pas l'air très facile de gagner à ce jeu, le seul truc positif, c'est que si s'est compliqué pour vous, ça l'est aussi pour vos adversaires. C'est Muriel qui a gagné.


Elle n'était pas venu toute seule puisque son nouveau jouet d'à peine une semaine l'avait accompagné dans son super bolide Hight-tech.


A côté il y avait des parties de TACTIQUE et de Dominion. Plusieurs dans les deux cas.

Mathias affronte Marc dans son style dépouillé et "pas grave". Du coup son armée explose sur celle de son adversaire plus serein et nettement mieux organisé.


J'ai fait une petit partie contre Arnaud. Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué. J'ai été impitoyable !


Disposant de l'initiative et d'une complète connaissance du terrain, j'envoie mon aile droite s'emparer d'un village pendant que l'autrichien peine à se déployer au sortir du bois.


Je fais le même coup sur l'aile gauche laissant le centre à ma grande batterie et à ma cavalerie. L'autrichien est mieux déployé de ce côté et compte m'y faire passer le goût du pain. Je ne lui en laisserai pas le temps.


Sur l'aile droite, l'autrichien peine à renforcer son dispositif. Ma colonne dépasse le village et fonce dans les bois cueillir l'artillerie autrichien et attaquer sa cavalerie brisant ainsi tout son dispositif. Un charge de sa cavalerie viendra s'écraser sur mes carrés précipitant ma victoire rapidement acquise sur un adversaire novice ce qui n'est pas super malin de ma part. Désolé.


Quelques image des parties de Dominion. Facile à prendre en main mais très difficile à maitriser. Ceux qui ont déjà fait des parties avant sont amplement avantagé par rapport à ceux qui découvre ces mécanismes simples et ingénieux.


C'est pas la même partie, même si ça y ressemble.


Pour finir une petite partie des colons de Catane à 6 (Olivier, Joachim, Arnaux, Jean-Michel, Muriel et moi-même)


Olivier nous a bien pourri. Moi en particulier grâce à un coup de trafalgar lors du déploiement et les autres en général qui ne se sont aperçu de ses capacités qu'en fin de partie. Trop tard !


Pendant ce temps, après Dominimon, quelques parties de Marakesh ont égaillé le fond de la salle pour terminer cette après midi jeu chargée.


Stéphane

PS: pas de séance le dimanche au mois d'avril pour cause de Festival des Jeux de Toulouse.

dimanche 28 mars 2010

Séance du lundi 21 mars 2010

Au programme de ce lundi trois jeux :


En premier, Simon, Arnaud, Philippe et Jean-Michel se sont affronté sur un Carolus Magnus.
Un jeu que j'aime bien et dont j'ai déjà parlé ici même s'il n'est plus édité. La partie a semblée acharnée. C'est souvent le cas de ce jeu où tout ce joue à la fin mais à la seule condition de l'avoir bien préparée avant. En plus, c'est un rare jeu où on joue en équipe façon belote ce que j'apprécie beaucoup.


A côté, Pascale, Nicolas R. et moi-même avons fait une partie de Condottiere.


Je ne me suis pas super bien débrouillé compte tenu du florilège de cartes spéciales impressionnant que nous a étalé Nicolas durant toute la partie. La pauvre Pascale n'a pas eu grand chose à part ses larme pour pleurer. Une partie pénible où rien n'est passé, toujours contré par le même joueur qui évidement fini par l'emporté à la fin.


Quand je suis partie, Simon, Arnaud et Jean-Michel ont entrepris une partie de Jenseit von Theben. Un bon jeu bien agréable.


Stéphane

dimanche 21 mars 2010

Achats chez CHESSEX


A l'occasion de ma viré à Cannes, j'ai pu acheter quelques dés et ustensils sympa chez CHESSEX, un vendeur de dés anglo-saxon présent sur le FIJ (Festival International des Jeux de Cannes).

Peu de dès en fait. Un D3 noir pour en avoir un. Ceux que j'ai me servent pour la course de char plamo. Un D6 en chiffres romains pour jouer à ROME (cf le dernier jeu de Vae Victis). Et enfin, un dernier D8 pour déterminer au hazard les directions canoniques. Des bricoles quoi, vu qu'ils n'avaient pas de dès D6 à face coloré (il semblerait qu'ils s'en soient mordus les doigts vu le nombre de demandes qu'ils ont eu durant le WE).

Je me suis aussi acheté des billes de verre. Bon, là je n'ai pas fait une affaire mais celles que j'achète habituellement deux francs six sous à Casa, ne me conviennent pas. J'en ais pris chez CHESSEX car elles me paraissaient plus petites que les autres et mieux calibrées (toutes de tailles similaires). Il n'en ait rien. Les bleues sont plus grosses que les autres. J'enrage car s'était pour faire des tirages en aveugle pour TROUPES & STRATAGÈMES.
Pas grave cependant, je me suis aussi acheté deux bourses à dès de lux pour faire ces fameux tirages en aveugle. Très jolies et très "douces" sous la main, elles conviennent elles, parfaitement à ce que je veux faire.

Stéphane

jeudi 18 mars 2010

Joutes !


Voici la présentation ainsi que les règles d'un très petit jeu reprenant les règles des joutes hippiques médiévales (3 passes. A chaque lance brisée le chevalier marque un point. A la fin des trois passes, celui qui a le plus de points remporte la joute).













On recommence ainsi de suite jusqu'à la troisième passe à moins que l'un des deux chevaliers ne soit désarçonné.
Initialement conçu pour être joué avec des figurines Schleich, je me suis rabattu sur mes playmo que j'avais en stock car les figus Schleich sont vraiment très chères. Mais on peut faire le jeu rien qu'avec des figurines en plomb ou en plastique. Il n'y a vraiment pas beaucoup de matos et les petits enfants sont très intéressés.

En prime, une photo de la présentation du jeu à Cannes piquée chez la gloranthan army.


Stéphane

samedi 13 mars 2010

Commande chez Likto


C'est ma première commande chez ce fabriquant américain de pion et autres support en acryliques translucides voir transparents et autre matériaux en bois indispensables à tous les joueurs de jeu à figurines. C'est la classe supérieure du pion qu'on peut personnaliser à souhait.

Likto, c'est une vrai qualité professionnelle tant au niveau de la distribution que de la réalisation des quelques échantillons de leur gammes que j'ai commandé chez eux.

J'ai craqué pour leur lot de pièces de corridor pyrogravés pour du 15mm. Une initiative que je tenais à soutenir et qui me fourni le prétexte de faire ma première commande chez eux. Les couloirs longs sont un peu gondolés, mais je ne désespère par les redresser lorsque je vais les peindre. Cette dernière étape devrait être assez rapide : sous couche noire, 1er brossage métal gris, brossage orange pour la rouille puis second léger brossage métal brillant. C'est ce que j'ai fait l'an dernier pour mes toits de bidonvilles nicaraguayens en taule rouillée. Cela devrait être rapide, le plus difficile étant de s'y mettre.


Sinon, j'en ai profité pour commander quelques pions : des flammes, des blasters et des flammes avec panache de fumée. Je sais pas encore à quoi ils vont servir mais je leur trouverait bien une utilité.
J'ai également commandé des pions "blip" de plusieurs couleurs. Principalement pour jouer à Starcheap Troupiers mais je crois que je pourrai improviser dans mon corridor rouillé des parties de space hulk maison (c'est heureux, aucune marque de figurines ne fait les trucs moches de games workshop en 15 mm mrgreen: ; oui, j'aime pas leur space marine que je trouve trop baroque à mon goût mais j'ai rien contre les genis stealler)

J'ai commandé leur tube de colle (qui vous permet de vous rendre compte sur la photo d'introduction que les pions sont relativement petits). Ce fut une heureuse initiative car si tout s'emboite facilement, les pions flamme ne tenaient pas. Zou, un petit peu de colle et le tour est joué; ni vu ni connu car elle est transparente et si elle pue bien comme il faut pour une colle en tube, elle ne laisse aucune trace sur l'acrylique contrairemnet à la super glue.

Je re-commanderai chez eux prochainement lors d'un futur Krakage des familles dont seuls les joueurs ont le secret.
Sinon, j'ai commandé autre chose, mais c'est une surprise pour plus tard.

Stéphane

vendredi 12 mars 2010

Festival international du jeu des Cannes ... les pipaules

Rassurez-vous, c'est un faux :mrgreen:

Voici la partie tant attendu par les figoblogurinistes, la partie people du hobby, en tout cas, le genre de billet qui augmente considérablement le nombre de commentaires d'un blog. L'exercice consiste à parler des gens que l'on a rencontré lors d'un évènement et de le faire soit de façon provocatrice soit sarcastique afin d'être certains de récolter plein de commentaires.
Comme je n'ai pas beaucoup publié ces derniers temps, l'exercice est donc salutaire et tombe à point nommé pour doper le nombre des commentaires sur ce blog. Merci donc d'avance à tous ceux qui se sentiront obligés de laisser sur ce billet leur(s) commentaire(s) et même à ceux qui ne s'en sentent pas obligé mais qui vont quand même en mettre au moins un pour ce faire plaisir. Évidement je prend le risque que certains boudent compte tenu que j'ai annoncé par avance le subterfuge.

Côté pipaule donc, j'ai passé un bon moment en compagnie de deux pointures éminentes de la figoblogosphère. Walktapus le psilète, le tout frais pape de l'intérégolisitque et l'un des premiers blogurinistes ainsi que Grégory, général suprême de la célèbre Glorantham army et tenancier de la non moins célèbre figoblogothèque. En gros, nous ne nous sommes pas ennuyé pendant toute la durée de ce long festival (de mercredi à dimanche tout de même, c'est pas Salute et son samedi tronqué :mrgreen: )


Commençons pas Waltapus et son "roi du green". Le nom du jeu est assez nul voir carrément pourri, mais il fait référence au célébriscime "roi du ring" de Chien Sauvage dans la mesure ou son moteur de résolution se fait lui aussi à l'aide de carte à jouer. Il n'a pas chaumé durant tout le festival et nous a proposé un jeu très accessible qui à su titiller beaucoup de visiteur très intrigués par cette combinaison de figurines 28mm, de carte à jouer et d'hexagones. Autant dire que je ne suis pas le mieux placé pour en parler dans la mesure où je n'ai fait qu'une partie et que cette dernière fut vraiment un grand n'importe quoi. Rien à voir avec les autres parties auxquelles j'ai pu assister.
Un jeu totalement adapté à ce type d'animation. Son succès lors du festival est là pour le prouver.


Ensuite il y a eu l'ami Greg (mais Greg n'a pas d'amis), avec ses 30m² de STARDREADNOUGHT (je ne sais pas l'écrire) et ses 6 vaisseaux spatiaux géants avec chacun leur tableau de contrôle digne d'un poste de commandement de STAR TREK. Manquait plus que ça clignote mais le vicieux avait tout de même installé des diodes dans les réacteurs de ses vaisseaux qui leur donnaient le meilleur effet.
C'est un jeu de programmation qui peut se jouer en équipe. C'est très équilibré et Gregory sait particulièrement bien animé son stand et donner de l'élan au jeu des joueurs qui sont venus très nombreux sur son stand durant tout le festival. C'est un peu éprouvant de déplacer ses pieds d'halogène :mrgreen: mais les parties sont assez rapides et là aussi il a su susciter l'interrogation chez le public qui, intrigué par ce déploiement de forces et de moyens, a était séduit par un jeu à la portée de tous et suffisamment malin pour avoir envie d'y rejouer.
Mais le décorum ne fait pas tout. Le jeu tien bien la route comme les nombreuses parties en format papier plat l'ont montré lors des deux soirées de "off" auxquelles Greg a participées .


On peut aussi parler du Tsar, l'organisateur local qui n'a pas trop mal tenu physiquement durant ce long festival. Enfin, il n'était pas très beau à voir tout de même dimanche matin. Il a réussit à faire un partie de black pownder et quelques unes de TACTIQUE qui semble lui avoir plu. Mais le Tsar aime beaucoup de choses. Il ressemble en cela à Nicofig qui sait très bien s'emballer pour un rien ou un projet bancale voir à la mode. Ce doit être l'air de la région qui veut ça :mrgreen:

Nicofig qui est passé nous faire un petit coucou le samedi et est resté suffisamment longtemps pour papoter un peu et faire une partie de SAVANE. Nous étions installé à côté du stand des peintres sur figurines mais je ne suis pas certain que Nicofig s'en soit aperçu :mrgreen: Dans notre très grande mesquinerie, nous pensons le rebaptiser en Nicolas le jardinier car nous supposons qu'il fait plus souvent du jardinage qu'il ne peint de figurines.

Les "abrutis" de service ayant oubliés leur jeu du roi du ring, ils ont improvisés une partie sur le quadrillage du jeu de Greg. Privilège, car on a retrouver des personnes du public coulés dans un bloc de béton au large de la croisette après qu'ils aient fait une tentative de traversée hazardeuse du "plateau" de jeu.


Le Week-end nous avions un auteur espagnol comme voisin. Il était venu nous présenter son jeu auto-édité sur la guerre civile d'Espagne. 1936 ! C'est un jeu de carte au format Magic qui traite de l'ensemble de la guerre. L'auteur parle français comme ses règles, mais les cartes sont en espagnol. J'ai n'éanmoins pu me rendre compte que côté vocabulaire technique et militaire, l'espagnol est encore plus proche du français que l'anglais. Ça se lit donc très facilement. Le jeu semble néanmoins un peu long mais tous ceux qui ont testé et que j'ai pu interrogé m'ont dit qu'on était bien dans l'ambiance du conflit. Certains m'ont dit que les cartes étaient pas très belles voir moches, mais je leur ais fait remarquer que les années 30 n'avais pas brillées pour leur côté artistique (voir l'architecture de cette époque). C'est donc raccord comme on dit au cinéma.

Même avec un fac-similé il a du mal :mrgreen:


C'est le dernier billet sur Cannes. Pas de photos du gros du festival c'est à dire sur les jeux de plateau en boite publiés. Il y avait un coin auteur auto-édité où je suis passé très rapidement rencontrer un auteur de jeu sur les constellations et n'ai pas eu le temps de passer voir tout le monde. Je n'ai de toute manière guère apprécier l'ambiance de ce côté là. Trop de gens qui se prennent trop au sérieux sous le couvert apparent de la décontraction. Beaucoup pètent bien plus haut que leur cul. D'autres doivent se blinder face au déferlement de fans abrutis, bref, un monde est en gestation dans lequel j'ai du mal à me reconnaitre et à m'insérer. Je n'ai pas particulièrement aimé l'ambiance du off où nous avons "présenté" nos protos avec Greg et cela en dépit d'y avoir rencontré des personnes sympathiques.
Vous patientez avec votre protos en attendant que les gens acceptent de venir jouer sous vos invitations répétées à votre jeu. Généralement seuls les gars qui travaillent dans l'édition acceptent de le faire (un peut comme une corvée) et cela, y compris si votre jeu ne rentre pas dans la ligne éditoriale de leur boite (ce qui n'est pas un mal du point de vu de l'auteur). Quant aux joueurs, la plupart sont là pour tester les nouveautés et ne sont pas intéressé par votre production, mais que viennent à passer une pointure de l'édition qui se penche sur votre jeu et là, pfuuuuit! il y a plein de monde autour et on a l'impression d'être le centre du monde l'espace fugace d'un instant. Je ne vous explique pas si l'un d'entre eux vous demande vos coordonnées :mrgreen:
Rare sont, mais il y en a tout de même, les gens qui viennent pour s'amuser et découvrir vraiment de nouveaux jeux (sans avoir l'œil d'un "expert" près à disséquer votre production). C'est cependant rafraichissant entre deux commentaires de "spécialistes" du jeu qui veulent absolument transformer votre jeu en ce qu'il n'est pas, avec des critères actuellement à la mode portés par la dernière nouveauté qui déchire sa race. L'an prochain, ces gars-là vous donneront certainement d'autres conseils en fonction des jeux qui auront crevé la table d'ici là.
Une expérience enrichissante à défaut d'être palpitante. Peut être qu'avec moins de fatigue je l'aurais prise avec plus de recul et de décontraction.

En tout cas, j'essayerai d'y être l'an prochain surtout si les copains y retournent également ;)

Stéphane

PS : à noter que certains m'ont dit qu'ils seraient présent à Colomiers en octobre prochain. Une bonne nouvelle !

jeudi 11 mars 2010

ROME, Pax Romana.


ROME, pax romana est le dernier jeu en encart du numéro 91 de la revue VAE VICTIS, actuellement chez votre marchant de journaux.

Il s'agit d'un petit jeu sur les problèmes de défense de l'Empire Romain. C'est un "très petit" jeu. Seulement une page et demi de règles proprement dites plus une demi page de notes de conception (reproduites ci-dessous) et d'exemples. Seulement une soixantaine de pions et quatre dés (deux à 6 faces et deux à 10 faces pour faire un D100) sont nécessaires.

La carte prototype sur laquelle j'ai fait les tests. Attention, ce n'est pas celle publié dans la revue.

C'est un jeu à zone qui peut se jouer en solitaire ou en équipe de joueurs romains subissant les révoltes et autres invasions de peuples barbares. A chaque tour, le joueur romain lance un dé pour déterminer ses possibilités. Cela va de déplacer une seule armée ou légion à l'enrichissement d'une province ou à la confection d'un Lime sur la frontière en passant par le déplacement de trois armées ou légions par voie terrestre ou maritime. Cependant, il y a une chance sur trois qu'un événement se produise et qu'une province (en marron sur la carte) passe en révolte ou qu'un nouveau peuple barbare déferle d'une des nombreuses "zone de peuplement" (en rouge sur la carte) qui entourent l'Empire.

Rome a été conçu initialement comme un jeu coopératif pour permettre à des classes entières d’élèves de 6è ou de cycle 3 de se familiariser avec la géographie et les problèmes de développement et de défense de l’Empire Romain. Ce jeu est conçu pour que chaque joueur essaye de trouver la meilleure combinaison possible pour développer et défendre l’empire sachant qu’il n’influence sur sa destinée qu’un temps très limité et que ce seront d’autres qui auront à charge de poursuivre son action.
Cependant, il était très facile de l’adapter au jeu en solitaire et un seul joueur peut entreprendre une partie sans aucun problème.

Les pions Pax Romana indiquent de façon sommaire les provinces qui se sont développées sous l’influence de l’administration impériale. En disposer certains au début de la partie dans les zones de peuplement invite le ou les joueurs à aller envahir certaines de ces zones pour récupérer les richesses nécessaires afin de finaliser le développement de l’empire et obtenir la victoire.
La suprématie des légions romaines est nettement mise en valeur par le système de jeu. Cependant, l’immensité de l’Empire ne permet pas de négliger les problèmes de défense malgré une très nette supériorité tactique et stratégique des légions.

Les noms des zones de peuplement sont génériques afin de faciliter la mise en œuvre du jeu. Par exemple, le terme « Scythes » correspond-t-il à l’ensemble des peuples de cavaliers qui ont déferlé sur l’Empire et qui peuvent revêtir des réalités bien différentes en fonction des dates d’invasion. De même avons nous souhaité renforcer la vision romano-centriste en appelant tous les barbares et autres révoltés par le terme générique d'ENNEMIS DE ROME sans rentrer dans le détail. L’objectif étant de se focaliser sur les problèmes purement romains d’expansion et de défense de l’Empire et de se limiter à l’essentiel de ces principes.

De par sa simplicité, ROME a été conçu pour être d’une grande accessibilité à un public de néophytes. Nous espérons cependant, que sa facilité de mise en œuvre permettra aux vétérans du jeux d’histoire de passer également un bon moment et leur fournira certainement l’occasion de faire découvrir le loisir à de nouveaux publics. Nous invitons également les pédagogues à en faire usage en classe ou en groupe et à nous retourner leur expérience en la matière.

Dans les nombreuses corrections et ajustements typographiques ont été perdu les remerciements. Il faut corriger cette erreur ici où je tiens à remercier chaleureusement mon ami David Beaudlet pour ses parties de test et ses commentaires sur le jeu qui ont conduit à lever pas mal d'incertitudes liées à ma volonté d'écrire les règles les plus courtes possibles et intelligibles. Merci à lui de s'être prêté à cet exercice avec une rigueur toute professionnelle.

Stéphane

mercredi 10 mars 2010

Festival international des jeux de Cannes ... TACTIQUE


Un petit billet rien que sur l'expérience TACTIQUE lors du festival de Cannes.
D'abord, je ne l'ai pas sorti beaucoup. Les jeux playmo, plus familiaux et rapides se sont pris la part du lion. Cependant, sur les quatre jour, il y a bien du y avoir une douzaine de partie.

D'abord il y a eu les copains : Denis, Greg le Tsar ... qui on fait quelques parties. Difficile de savoir s'ils m'ont dit d'avoir apprécié le jeu par ce que se sont des copains ou par ce qu'ils ont bien aimés. Mais vu que le vendredi soir, certains m'ont piqué le matos pour en refaire lors du off, je veux bien finir par les croire même si je suis bien atteint par le syndrome du créateur de jeu qui crois toujours que les éloges sont dû à de la condescendance.

Ensuite, il y a eu les visiteurs. Ceux que j'ai fait joué de façon impromptu. Comme généralement, ils revenaient ou essayaient de faire plusieurs parties, j'en ais déduit qu'ils aimaient bien le jeu. Il y eu beaucoup de parties épiques (parfois on pouvait dire hippiques vu le rôle ahurissant qu'a joué la cavalerie dans certaines). Mais les joueurs apprenaient vites les principes tactiques et se corrigeaient rapidement lors des parties suivantes.

Combat d'avant garde : Les cavalerie jouent les essuie-glaces de part et d'autre du champ de bataille. Au programme, poursuite et contre poursuite de folie.

Pour finir, il y a eu les groupies. Et c'est là que j'ai été le plus surpris. Plein de joueurs du sud de la France, voir des parisiens, sont venu me témoigner leur attachement à la règle. Ça m'a fait beaucoup plaisir et je tiens à les en remercier ici. Même si la plupart n'ont pas pris le temps de faire une partie, ils sont au moins resté 5 minutes à discuter de la règle avec moi pour me dire tout le bien qu'ils en pensaient. Ça fait chaud au cœur même quand on est dans un état léthargique avancé. Du coup, je me suis rendu compte que la règle s'était bien plus répendue que je le croyais vu d'internet (grâce au site et au forum créés par Nicofig). Cela permet de relativiser l'impact des technologies de communication d'ailleurs.

Un bilan très positif pour cette règle, qui après près d'un an et demi de publication vie toujours et reste sur une pente ascendante et continue à se développer. Il va donc falloir que je me remette au boulot ;)

Un petit regret, ne pas avoir pris de photo de Walktapus en train de jouer 1er Empire :mrgreen:

Stéphane

lundi 8 mars 2010

Festival international des jeux de Cannes ... J'y étais !

Le stand de Grégory avant l'ouverture au public.

Bon, cela n'a pas été facile. J'ai bien cru que je n'y arriverai pas mais le séjour s'est très bien passé et j'ai eu deux nounous de chocs entre Greg et Walktapus qui ont pris soin de ma petite santé, j'ai réussi le tour de force à rentrer d'une convention plus en forme qu'en y partant. Ce n'était pas bien difficile mais la ludothérapie a bien fonctionné cette fois encore.

Arrivée doucement le mercredi, le festival n'a vraiment commencé pour moi que le jeudi. Cependant, la quasi totalité des photos présentées ici ont été prise seulement le dimanche matin. J'ai en effet, dû quitter ce sympathique lieu dès le début d'après midi ce qui m'a permis de réussir un jet d'esquive à l'attaque pluie de neige qui a failli m'immobiliser à Arles.

Voici pour l'aventure. Pour le jeu, c'était très bien aussi. Beaucoup de partie de TACTIQUE. Je reviendrais certainement plus en détail sur ce point là, car il y a des choses à dire. Mais j'ai aussi présenté deux de mes jeux playmo JOUTES et SAVANE qui ont bien plu. A tel point que j'ai accompagné le Greg au Off du vendredi soir pour en faire une présentation.

Deux parisiens exilés surpris lors d'une partie de JOUTES.


Drôle d'ambiance que ce "off". Les créateurs squatt majoritairement les tables et attendent que les éditeurs viennent les voir et jouer à leur jeu. C'est plein de joueur "sérieux" voir "professionnels". Ça ne rigole pas trop même si ça s'amuse un peu. quelques contacts et succès d'estime mais rien de très sérieux compte tenu du fait que mes jeux n'entraient pas vraiment dans la ligne éditoriale des éditeurs qui sont venus à ma table. Mais je n'ai pas réussi à mettre la main sur ceux qui aurait pu être intéressé à priori par ce type de jeu familiale. De toute manière, je n'y suis allé que pour voir à quoi cela ressemblait. Si je veux y retourner l'an prochain, il faudra certainement s'y préparer mieux que je ne l'ai fait.

Walktapus et son "roi du green" qui a beaucoup intrigué et suscité l'intérêt chez les très nombreux joueurs qui sont venus user les figurines fraichement peintes.

Le festival proprement dit maintenant : Beaucoup plus de chose que les dernières fois où j'y étais allé. Tout est plein à craqué et il n'y a pas beaucoup de place. Avec la délocalisation des tournois dans une salle annexe à l'étage, le jeu de figurines est réduit à une portion très congrue qui, en dépit de la qualité des tables présentées au public, ne témoigne que très partiellement de l'étendu et du potentiel du loisir. C'est un peu dommage, mais du coup, peut être qu'il y a quelques chose à faire pour y remédier. En tout cas, il faut y réfléchir.

Les autres parties étaient beaucoup plus fournies. L'espace jeu de rôle avait une bonne tenu que je ne lui ais plus connu depuis plus d'une décennie. A peine un peu moins de noir, mais un peu plus de sourire et de disponibilité et surtout d'ouverture au monde extérieur font qu'on sent bien le retour de ce loisir qu'on sentait moribond il n'y a encore pas si longtemps. Un dynamisme qui fait plaisir à voir même si je ne pratique plus guère ce type de loisir.

Voisin du notre, le stand "latex" du JDR GN et leur épée "en mousse".

Les jeux de plateaux écrasaient le reste centrés sur l'armée d'animateurs d'Asmodée tout d'orange vétus (se préparaient-ils pour le festival de Toulouse ? ). La plupart des éditeurs avaient des stands conséquents et le stand de la Tric Trac TV n'a pas des-emplie du festival.

La journée la plus chaude fut sans aucun doute, le samedi où l'on ne pouvait plus se déplacer dans les travées. Cependant, je n'étais plus là le dimanche après midi pour voir s'il y avait autant de monde, mais le dimanche matin était moins bien remplie que le samedi matin et de très loin. Néanmoins, il y a eu beaucoup de monde tous les jours et les parties se sont enchainées. Il fallait donc bien gérer son capital santé. Mais l'organisation du GRAAL (l'association locale gérante de l'espace figu entre autres) nous y a aidé. Merci à eux (les deux Yos et les autres) ainsi qu'au Tsar qui nous a magnifiquement reçu (j'espère qu'il est toujours en vie, il n'avait pas l'air bien frais quand je l'ai quitté et avait déjà changé de couleur).

Le centre de commandement du GRAAL avec l'un des Yos au milieu et le frère de l'autre à droite.

Certainement à l'année prochaine donc ;)

STéphane