jeudi 31 mars 2011

Turbans et Chapeau


Quand j'ai vu ce livre, je me suis dit "tiens, voilà une bonne occasion de découvrir des événements vu par le camp d'en face". Du coup, je l'ai mis dans mon panier.

Turbans et chapeaux et en fait un journal écrit par un étudiant musulman à partir de l'arrivée des Français au Caire avec l'expédition d'Égypte, jusqu'à leur départ. LA forme du journal permet de lire le livre à la fois rapidement et de le poser quand bon vous semble puisqu'il est rare que l'exposé d'une journée face plus de deux pages. Cependant, elle ne permet pas de tout connaitre des événements historiques du moment. Les plus importants (les batailles d'Aboukir, maritime et terrestre par exemple) sont à peine répertoriés. Il est donc conseillé de le lire après un livre historique sur le sujet (je conseille le point histoire chez seuil sur l'expédition d'Egypte qui est d'ailleurs cité par l'auteur de Turbans et Chapeaux dans sa bibliographie).

Sinon, pas de grandes surprise ni de révélation dans ce livre. D'ailleurs, je ne sais pas trop quoi en penser. Si ce n'est que je l'ai lu très rapidement et que j'ai était déçus qu'il ne parle point de Larrey (le grand chirurgien militaire). Vous n'échapperez cependant pas à la traditionnelle relation amoureuse hors norme commune à ce type d'ouvrage. Vous regretterez également l'absence de carte du Caire de l'époque pour vous repérer.

Cependant, être dans la ville du Caire durant ces événements n'était pas désagréable et permet d'aborder ces moments historiques d'une autre manière qui est ici assez réussi et de toute manière assez originale pour s'en dispenser.

Turbans et Chapeaux et un récit sous forme de journal intime de l'expédition d'Égypte de Bonaparte et permet de mesurer l'impact et l'intensité du "génie" Français de l'époque (soif de savoir, énergie débordante, projets faramineux...) dont son général en chef semble cependant assez dépourvu par moment. :mrgreen:

STéphane

dimanche 27 mars 2011

Ciné: 1612, ou comment le cinéma Russe reste encore un organe de propagande


J'avais repérer ce petit "bijou" il y a longtemps sur le net. Mais jusqu'à présent, il n'était pas sortie en Français. On verra certainement pourquoi d'ici la fin de cette chronique :mrgreen:

1612, c'est quoi ?
  1. Un film Russe
  2. fait par des Russes pour des Russes
  3. A grand spectacle
  4. A gros moyens
  5. Un truc qui parlent de choses dont on parle pas ici
  6. un thème relativement original pour nous autres gaulois.
  7. Des décors somptueux (pas en carton pâte).
  8. Des vrais paysages russes.
  9. Avec plein d'images de lanciers polonais ailés dedans
  10. Des Streltsi russes magnifiques de véracité.
  11. Des boulets de canons qui n'explosent pas (AHHH enfin !!!!). Rien que pour cela, ça vaut le coup.


Mais c'est aussi :
  1. Un mentor espagnol qu'on se demande ce qu'il fou là et surtout comment il est arrivé dans ce trou du cul du monde.
  2. Des duels au sabre ou à la rapière épiques et sportifs (cf remarque dans la précédente chronique)
  3. des nappes de brouillards à n'importe quelle heure de la nuit ou du jour.
  4. des costumes somptueux et très réussis mais totalement anachroniques (presque un siècle d'avance pour certains et plus généralement au moins 30-40 ans).
  5. Des textes à lire sur l'histoire de la Russie...
  6. entrecoupés d'images du film proprement dites, c'est à dire principalement des scènes d'action pas toujours en rapport avec le texte.
  7. Une licorne ?????
  8. un scénario et/ou une intrigue très ténu.
  9. une fin inexistante et pathétique, aboutissement paroxysmique du point 8 ci-dessus :mrgreen:
  10. Un nappage complaisant et nauséeux de fois orthodoxe
  11. Des bondieuseries à faire vomir un pâtre grec
  12. Un prosélytisme à grosse ficelles, pardon, câbles, vraisemblablement rédigé et formaté pour s'adresser à des bolchévik décérébrés (bref ça ratisse large).
  13. Un pâtre omniscient (qui fait pas caca), plus cool que Jésus qui vous permettra de gagner à coup sûr vos paris pour la prochaine coupe du Monde. Paul le poulpe et sa descendance peuvent aller se rhabiller.
  14. Un prêtre Catholique perdu dont la présence ne sert qu'à démontrer où se trouve la vraie fois (certainement l'un des moments les plus drôle du film)
  15. Un film qui verra notre ami Benoit de F&S se faire pipi dessus.
  16. Une bonne séance de lobotomie
  17. Autant de mauvaise fois que dans une décision arbitrale du dernier Italie-France lors du tournois des 6 nations.
  18. des coups de pieds au cul qui se perdent :mrgreen:
  19. etc ...
En gros, du cinéma russe pur jus, sauce poutine (attention, à ne pas confondre cette sauce là avec avec celle du plat national québécois ;) ) capable du meilleur ET du pire en même temps.

A voir à l'occasion. Évitez de payer pour cela cependant; mais, il peut très bien se regarder avec un mal de tête.
Si vous ne connaissez rien à l'histoire de la Russie, c'est pas grave, les nombreux textes du diaporama vous diront tout ce qu'il y a à savoir sur le sujet. Vous pouvez aussi le regarder en plusieurs fois sans risquer d'oublier ce qu'il s'est passé avant (c'est à dire à peu près rien de vitale pour la compréhension de l'intrigue).



La Bande Annonce en russe (pas trouvé autre chose)

Les fans d'histoire et de reconstitution apprécieront le spectacle, les costumes et les boulets qui n'explosent pas. Les croyants non-orthodoxes pratiquant feraient mieux de regarder Agora que ce film là :mrgreen: sauf à vouloir blasphémer bien sûr :mrgreen:

Stéphane

samedi 26 mars 2011

Ciné : La princesse de Montpensier


Attiré par la période, j'avais hésité à aller voir ce film au cinéma. Mais hier soir, j'ai eu l'occasion de le voir ce que je ne regrette pas.

De facture classique, le film est un vrai reposoir tellement les dialogues sonnent justes. Moi qui vitupère souvent contre ma langue natale (il m'est insupportable de mettre 2 p à insupportable :mrgreen: ), j'avoue que ce film est l'occasion de montrer l'une des plus attirantes de ses facettes. Tant au niveau du dit que du non-dit. Une bien belle facture qui m'a remémoré de vieux films. Bref, un film pas trop dans notre époque qui fait du bien au cerveau tant par la finesse de ses propos que par la justesse de ses a propos.

N'étant pas critique de cinéma, ayant des goûts qui ne cadrent généralement pas avec la chthonienne notion de "Grand Public" et très orienté jeux d'histoire, voici quelques remarques en vrac sur le film


La distribution :
  • La princesse/Mélanie Thierry : disons le tout de suite, j'aime pas les grosses lèvres, du coup, l'actrice ne fait absolument pas partie de mes idéaux féminins, elle part donc avec un handicape certain. Même les deux scènes de nues n'ont pu susciter chez moi la moindre complaisance vu que je la catalogue à priori dans le registre des forts potentiel d'emmerdeuse insupportable. Ben là, ça s'est néanmoins très bien passé. Au contraire, cela contribue à rendre crédible l'évolution psychologique du personnage. Je dis pas que quelqu'un d'autre ni serait pas mieux arrivé, mais je dis qu'elle s'en sort très bien pour moi et c'est bien suffisant. (oui, je sais, je ne m'arrête qu'au apparence pour porter un jugement, mais le cinéma c'est avant tout des images et je me limite à ce culte là sans chercher à savoir si l'acteur/trice est en fait tout autre chose que ce qu'il/elle parait à l'écran ;) ).

  • Le prince/Grégoire Leprince-ringuet (nom prédestiné :mrgreen: ) : avec sa voix insupportable de faussé même pas déniaisé on pourrait le croire tout droit sorti de la belle bande de vainqueurs de chez nanarland prêt à couler définitivement le film dès sa première apparition mais là aussi, il n'en est rien, au contraire, cela lui donne des accents juvéniles qui contribuent à renforcer les traits du personnage et à le rendre crédible. Dommage que le scénario ne prévoit pas une bonne crise d'hystérie des familles, il aurait été parfait.

  • Henri de Guise/Gaspard Ulliel : Disons que si l'acteur est plus crédible en paysan breton (voir un long dimanche de fiançailles) qu'en duc lorrain, c'est surtout dû à sa démarche pataude plus qu'à son physique de jeune premier qui sciai bien au personnage.

  • Le comte de Chabane/ Lambert Wilson : Habitué à le voir jouer des jeunes-beaux, j'ai un peu tiqué à le voir dans un rôle de vieux-beaux. Mais bon, le gars connait son métier et je l'ais bien apprécié dans ce rôle d'humaniste condamné à la solitude par ses croyances hétérodoxes.

  • Les autres personnages sont du même cru. Pas de fausse note, enfin pour moi qui n'ai aucune envie de suivre les acteurs tout au long de leur carrière.


Les scènes de guerre

Peu de scènes dites de guerre dans le film. Deux batailles et un petit massacre de la St Barthélemy que l'on peut ranger dans les scènes d'action du film auxquelles il faut rajouter un ou deux duels.
Pas de vraies batailles, dans tout les cas on montre que le même moment de la bataille, celui où le choc s'est fait et la bataille certainement déjà acquise au vainqueur mais où des combats sporadiques s'essaiment sur tout le champ de bataille. Impossible de savoir qui est contre qui, c'est à ce demander si les belligérants le savent eux même ce qui est un bon moyens de rendre compte d'une guerre civile en général et des guerres de Religions en particulier. C'est bref et efficace. D'ailleurs c'est tourné de façon un peu différente de ce qu'on a l'habitude de voir. D'abord c'est plein champ; pas de plan serrés pour rendre compte du nombre, mais un choix délibéré de montrer la totalité d'un vallon parcouru de blessés, de mort, de combats éparses. L'effet n'est pas mal, loin d'y voir un manque de moyen chronique, on pense immédiatement à un coin de champ de bataille livré à lui même.



Les scènes de Duels :

Que ce soit en bataille ou lors de duels proprement dit, ce sont les scènes qui m'ont fait le plus d'impression (attention, joueur de jeu d'histoire inside :mrgreen: ). En effet, ils sont dépourvu de la moindre once de spectacle. On n'assiste pas à des échanges sportifs et spectaculaires dignes des bretteurs oniriques à la D'Artagnan ou Zorro. Les gestes sont emprunts de maladresses et d'hésitations naturelles, les passes rapides (surtout en bataille : une, deux passses blessure. Une, deux passes, blessure ...) et simples ce qui les rends encore plus brutales.
Je les trouve très bien réussi. Simples, humbles, efficaces et réalistes sans fioritures anachroniques ou déplacées.

En écrivant cela, je me rend compte que cette dernière remarque peut tout à fait convenir à l'ensemble du film. Pas un film d'histoire (la trame reste avant tout amoureuse), mais un film qui raconte quelque chose, efficace et non dénué d'un réel intérêt. Si vous en avez l'occasion, visionnez le.


La bande annonce qui raconte à peut prés tout le film mais son intérêt résident plus dans la façon de raconter l'histoire que dans l'histoire elle-même, cela n'est pas gênant sauf si ça vous donne pas envie de voir le film.


Stéphane

mercredi 23 mars 2011

Projet Familial : démarage de la peinture


Ben voilà, dimanche dernier, la peinture a pu commencer.

Très laborieux. Surtout les gobelins qui sont des figurines de très mauvaise qualité. On distingue mal les jonctions entre éléments constituants la figurines (on sait pas trop comment on passe de l'armure à la tunique par exemple). Pas facile pour quelqu'un qui n'est pas du tout habitué à peindre. Les reliefs sont marqués de façon hiératiques également ce qui n'est pas super pour l'emploi de la lazure.


Ça avance doucement. J'estime qu'il ne faut pas des séances trop longues pour débuter. Les nains sont cependant nettement plus rapide à peindre, mais ma fille peint un peu tous les soirs en rentrant de l'école, du coup, elle a presque rattrapé son retard.

Je ferai un petit bilan dimanche prochain. Pis c'est pas tout ça, mais il faut que je pense au plateau de jeu et aux décors.

Stéphane

lundi 21 mars 2011

Quand ta PAL est vide, remplie-la !

Ben voilà, chose étrange, j'ai jugé que ma PAL (Pile à Lire) était vide. Un bon prétexte pour aller chez son libraire acheter de nouveaux livres que je lirai prochainement ou jamais selon l'humeur du moment.

Voici la liste des trouvailles dont je vous parlerais certainement ici dans quelques temps, du moins pour certains d'entre eux.



LA VIOLENCE, UNE HISTOIRE SOCIALE de Michel Nassiet chez Champ Vallon
centré sur les XVI et XVIIè siècles, ce livre étudie les différentes façon dont les gens s'étripaient entre eux à ces époques où la violence meurtrière faisait partie des coutumes locales.


JOUER AUTREFOIS d'Elisabeth Belmas également chez Champ Vallon
Étude du jeu et des comportements y afférents durant la période moderne.


TURBANS ET CHAPEAUX de Sonallah Ibrahim chez Actes Sud
un roman historique montrant le point de vue égyptiens lors de la conquête de ce pays par les troupes françaises du général Bonaparte. Encore une turquerie qui ne pouvait pas m'échapper.

LES AFRICAINS NOIRS EN EUROPE A LA RENAISSANCE, collectif chez MAT éditions
Voilà un livre qui tombe à pic. C'est un beau livre (comprendre couverture rigide, beau papier et belles illustrations). Au cours de mes lectures sur la période, je me suis rendu compte qu'il y avait pas mal de personnages nègre (désolé mais je préfère ce terme là à celui de noirs) en Europe à cette époque mais impossible d'en savoir plus. Impossible de connaitre les réactions qu'ils suscitaient exactement. Je pense que ce livre va combler mes désirs d'en savoir plus sur ce sujet.



MON NOM EST ROUGE d'Orhan Pamuk
Il s'agit d'un roman qui se passe à Istanbul en 1591. Pas la peine d'en savoir plus pour que j'achète cette turquerie pour une fois écrite par un éminent écrivain turc lui même.

Voilà, en plus de deux ou trois bricoles, les quelques livres qui risquent de m'occuper les prochains mois.

Stéphane

dimanche 20 mars 2011

Projet Familial : socles et sous couche


Un petit point sur l'avancement du projet Familiale (La bataille des mines de la Moria).

Ce samedi, entre deux matchs de rugby, les enfants ont texturés les socles de leur figurines. Colle blanche plus sable de l'île d'Oléron (assez fin). J'ai pas eu le réflexe de prendre des photos à ce moment là. Pas super facile de leur faire comprendre qu'il ne faut pas peindre les socles avec la colle mais pousser les pâtés de colle à l'aide du pinceau qui sert en fait plus de spatule que de pinceau.

La trempette dans le bain de sable les a amusés, mais globalement, la préparation des socles n'a pas témoigné d'un grand engouement ni suscité le moindre enthousiasme; bien au contraire, les frustrations et les maladresses ont commencées à s'accumuler (colle sur les figus, endroits jugés inaccessibles, maitrise du "pinceau/spatule" peu évidente ....). J'apréhande donc le passage à la peinture.


Après discussion avec d'éminents membres de la figoblogosphère et du jeu à figurine en général (Le Tsar et le Psilète), j'ai décidé de sous coucher les figurines. Je pense en effet que cela facilitera la peinture des enfants qui vont employer des acryliques. Si j'avais employer des humbrol comme à mon habitude, je me serais dispensé de cette étape.

Bon, la prochaine, c'est la peinture. Je sent que ça va pas être facile.

Stéphane

samedi 19 mars 2011

Séance du lundi 14 mars 2011


Ce lundi soir, nous avons pu tester "CITÉ" l'une des nouveautés ramenées de Cannes.
Le principe est de développer son quartier en construisant le plus de bâtiments possibles grace à des combinaison de ressources différentes. Disons que moins on a de ressources différentes et plus il vous en faut pour acheter et construire vos bâtiments. Plus vous disposer de ressources différentes et moins il vous en faut de chaque pour construire des bâtiments plus gros.

Or, chaque jour ne produit qu'une ressource de base.
De mémoire, le jaune produit la pierre (représenté par des petits cailloux), le bleu produit l'acier (petit cailloux gris), le rouge le tissu (petit carrés de tissus rouge) et le vert le bois (cube en bois).
Le matériel est donc sympa et le jeux aussi car on est condamné à échanger avec les autres joueurs.


On a la possibilité de construire des bâtiments qui permettent de combiner deux ressources de bases (bois, pierre, acier et tissus) pour produire des ressources secondaires (armes, ferronnerie, verre ...). D'autres bâtiements donnent d'autres avantage:
  • La banque permet de reproduire jusqu'à trois ressources que vous y avez placées le tour précédent.
  • Le moulin permet de multiplier par deux les productions des bâtiment adjacents
  • Le comptoir de produire un or par tour.
  • Le vide grenier d'échanger un or par tour contre n'importe qu'elle autre ressource.
  • Chaque joueur a aussi 6 petits bâtiments qui produise chacun une ressource de base par tour
  • ainsi qu'une échoppe qui en produit 5 par tour.
Ce ne sont que des exemples. La grand rue permet aussi de considéré tout les bâtiments qui y sont adjacents comme étant adjacent entre eux ce qui donne un avantage certains.
De plus, les avantages des bâtiments des autres joueurs compte. S'installer à proximité d'un moulin adverse est un bon plan si on peut le réaliser.


Ce qui est aussi appréciable dans ce jeu, se sont les négociations. Tous ce négocie au prix que les deux parties veulent bien concéder : "si tu mets ton moulin là, je te donne deux pierre par tour durant le reste de la partie ..."

Un jeu où il faut cependant beaucoup réfléchir.
Nous n'avons pas testé les règles avancé, mais elles introduise un peu de hazard dans un jeu qui doit devenir rapidement technique et très cérébrale lorsqu'on y a déjà joué au moins une fois.

La partie était cependant agréable et Jean Michel s'en est bien sorti en nous coiffant au poteau.


La fin de séance s'est déroulée autour d'une partie de Kingsburg après qu'Anaïs nous eu rejoint mais je n'y est pas assisté et on a oublié d'en prendre des photos.

Merci à Arnaud pour les explications des règles, à Jean Michel pour photos et à Anaïs pour les prises de vue.

A lundi prochain

Stéphane

mercredi 16 mars 2011

Projet Familial : Les Mines de la Moria


C'est parti mon kiki !

Afin de ce remotiver à la peinture, j'ai lancé un projet familial : Combats dans les Mines de la Moria.
Je suis certain de pouvoir compter sur mes enfants pour relancer ce projet régulièrement et m'obliger à me remettre à la peinture même si là, ce sera assez indirectement.


Phase n°1 : Le "dé-grapage" à l'aide d'outil spécial

Alors voilà le contenu :

Mathias doit peindre les 24 nains qu'il a eu pour ses étrennes
Aline doit peindre les 24 gobelins qu'elle a obtenu dans les mêmes conditions
Papa doit faire et peindre les décors et rédiger une petite règle pour que tout cela soit jouable rapidement.

Phase n°2 : Le ponçage (plus de lime à ongle, donc système D avec du papier de verre)

Aujourd'hui nous nous sommes "contenter" de préparer les figurines. Bien sûr, le rythme risque de soumettre le psilète à une attaque d'apoplexie :mrgreen:

Phase n°3 : Le collage; à l'aide de colle à maquette, la super glue n'étant pas recommandé pour ce genre d'individu à qui j'ai su inculquer une peur bleue du collage de doigts potentiel avec l'araldite.


Ben voilà, première peinture le week-end prochain si tout va bien. Les figurines sont en gris, donc pas besoin de sous couche.

Stéphane

jeudi 10 mars 2011

séance du lundi 7 mars 2011


Nous avions deux invités qui se sont joints à nous pour cette soirée. Nous nous sommes donc répartie en deux tables.

Avec Henri Luc, nous avons accueilli nos invités avec un petit Trans Europa assez tendu.
Puis nous avons enchainé avec un Fauna qui plait beaucoup même s'il est difficile d'entretenir une ambiance trépidante autour de la table.


De l'autre côté, c'était les nouveautés. Philou, Joachim, Maya et Arnaud se sont lancé dans un "aventure c'est du" puis ils ont rapidement enchainés avec un "Cité".

Personne n'a voulu jouer à skull & Roses avec moi :(

STéphane

PS: merci à Henri-Luc pour les photos.

samedi 5 mars 2011

FIJ 2011 : Les achats pour le club


Et hop ! Le sherpa a fait son travail et moi je n'ai eu qu'à payer ou presque.

voici donc les 4 "nouveautés" que j'ai achetés pour le club

WINGS OF WAR Miniatures 1ère GM

C'est pas une nouveauté, mais ça faisait longtemps que je le voulais pour le club. Ce qui m'embête c'est qu'il n'y a pas un seul avion français dans la boite de base. Un comble au regard de l'Histoire. J'ai bien failli ne pas l'acheter pour cela, mais le vendeur s'est montré persuasif alors que j'aurai préféré prendre la boite 2nde GM qui me paraissait plus équilibré historiquement (oui je sais je suis comme ça ! ) bien que la 1ère GM m'intéresse nettement plus, mais sur le coup, j'avais envie de bouder, na!

CITÉ

J'y ai pas joué, j'ai pas d'avis, c'est Arnaud qui a découvert ça. Il y a plein de matos dedans. Du joli. Les gens semblaient beaucoup aimer, nous l'avons pris car Arnaud aussi l'avait apprécié. Mais je partage la responsabilité du choix. Ça à l'air bien !

L'AVENTURE C'EST DUR !

Un petit jeu de carte dont l'univers médiéval fantastique m'a séduit. J'y est pas joué non plus (j'ai joué à rien c'est simple). Mais Arnaud y a joué et à été séduit. Le format et le thème nous ont semblé correspondre aux attentes des membres du club. Et hop, dans la besace.

SKULL & ROSES
L'As d'or de Cannes 2011 (la récompense du meilleurs jeu décerné à Canes). Alors là, disons-le, j'étais carrément septique. J'avais un très fort à priori contre ce jeu de sous-bocs. Du coup, je me suis renseigné, sur les règles et l'ambiance sans y jouer (j'ai joué à rien je vous dis! ). Les quelques experts que j'ai croisés été dithyrambiques sur le sujet.
Bon, c'est un jeu de bluff, donc pas pour moi, mais je ne suis pas le seul au club, et je me suis dis que quitte à être à Cannes, autant ramener le jeu primé même si ça fait gogo.
15€ pour des sous-bocs m'a néanmoins fait pensé de vérifier si je n'avais pas une ascendance écossaise :mrgreen:
Si j'avais parlé de ce jeu avec Laurent au lieu de la pluie et du beau temps, je m'en serais peut être tenu à mon à priori (voir son commentaire du jeu primé sur son blog en cliquant sur son nom).

Voilà, on va testé tout cela dès lundi prochain. Certains ont déjà commencé lundi dernier :D

Si vous voulez en savoir plus sur ces jeux consultez leur fiche tric trac en cliquant sur leur nom ;)

A lundi ;)

STéphane

vendredi 4 mars 2011

FIJ 2011 : Les pipaules


Le Sherpa (Arnaud) :
C'est super pratique de trainer un jeune avec soit. En tout premier lieu, les filles se retournent sur votre passage. Il suffit d'ignorer que ce n'est pas pour vous et ça vous remonte le moral.
En second lieu, il fait les trucs que votre santé ne vous permet plus. Enthousiaste et dynamique, il exécute sans rechigner les injonctions que vous lui donner comme par exemple tester le maximum de jeux durant le week-end afin de savoir ce qu'on va ramener de bien pour le club.


Tout est dans l'art de bien choisir son Sherpa, le mien était toujours souriant, toujours prêt à rendre service et toujours en forme. Il raconte des blagues et encore beaucoup mieux, il rigole aux votres et à celles de vos copains. Bref, je le garde. Mais ça m'a pas empêché de le prêter durant le festival à des personnes qui ont vite reconnues sa qualité et ne me l'ont pas abimé même pas par jalousie.
Il a, par exemple, aidé Greg à animer Patates Asteak au off. Il faut dire que le Sherpa du Greg n'est plus trop frais et qu'il va falloir penser à en changer ou à lui confier un Sherpa à lui même.

Walktapus (Denis) :
Sherpa décrépie du Greg, Walktapus est arrivé fatigué et surtout désabusé au festival. Aigri et pas motivé pour un sous, je n'ai pu compter sur lui pour me remonter le moral qu'il semblait avoir encore plus bas que moi.


En plus, il a loupé le combat de nymphette ce qui l'a miné encore plus.
Mais vieux et diminué le Psilète est toujours un compagnon qui sait rester agréable (voyez cet air déterminé sous son casque).

La photo qui pourrait résumer mon festival de Cannes :mrgreen: (je hais le Sud-Est ! voilà, c'est dit)


Le Greg (Greg)
Après quelques coups reçu derrière la tête et au porte-feuille, même le Greg s'est retrouvé quelques peu sonné cette année. Cela n'a pourtant que modérément entamé son dynamisme.
3 jours, 3 jeux, 3 périodes : Mémoire 14 le vendredi, mémoire 28 le samedi et TACTIQUE le dimanche ou un truc comme ça car il n'a pas vraiment pu jouer à TACTIQUE. Il lui manquait quelques anglais qu'il s'est empressé d'essayer de terminer.

Greg peint au off

Greg peint dans la chambre d'hôtel après le off

Greg peint sur sa table de jeu, sous le regard d'un connaisseur :mrgreen:


Nicofig
Nicofig s'est débrouillé à passer deux après midi avec nous. Même si nous n'avons pas pu discuter beaucoup tout les deux, j'étais content de le revoir. Il a même joué a mes jeux et pas seulement pour me faire plaisir enfin je crois.

Moment fort du Festival quand Greg lui a appris la tenue du pinceau à Nicofig immortalisé par la photo suivante:


Le Gros (le Tsar)
Métamorphosé pour l'occasion en bibendum géant sur deux pattes, le Tsar nous a accueilli royalement comme des messies. Porté par des réflexes innés ou pavloviens (j'avais pas l'énergie de faire une thèse) il a dirigé l'affaire d'une main de maître et a réussi à jouer à quelques jeux durant le Festival.


Le pauvre comptait sur Walktapus et moi pour lui remonter le moral et lui donner la pêche. Ben s'est raté ! Car nous attendions la même chose de lui. Bilan .... encore heureux que le public était cool.
Mais le Tsar reste un Tsar et avait une armée de Sherpa à ses pieds durant tout le festival. Ça s'est la classe.

Le truc qui m'a foutu le plus les boules cette année c'est les rôlistes. En effet, courtois, souriants, dynamiques, sympathiques, ouvert d'esprit, garçons et filles, avaient vraiment l'air plus civilisés que nous, et ça, ça m'a foutu un coup :mrgreen:

Je terminerai par remercier toutes les personnes qui sont venues me dire le plus grand bien de mon travail et de mes règles. Ça m'a fait beaucoup plaisir et j'en avais bien besoin.
Du coup, j'ai croisé Dr Mobs et j'en ais profité pour lui dire que j'aimais bien ce qu'il faisait. Ça aussi, ça m'a fait plaisir. J'aurais aimé faire pareil avec Mr Phal mais je suis pas du genre à faire la démarche à moins de le croisé comme son compère au détour d'une allée.

Deux vieux sympa qui cherchent Sherpa sympa (attention, celui de droite exige un sherpa qui sache peindre)


Stéphane

jeudi 3 mars 2011

FIJ 2011 : Mes jeux à moi


Quelques exemples de parties mémorables durant le WE. J'avoue que j'ai plus laissé prendre en photo le stand que je n'ai animé en raison d'une fatigue certaine et d'un entrain modéré. Du coup, tout ce qui n'était pas majeur a été renvoyé sur le VRAI stand playmobil quelques allées plus loin. Oui, je sais, c'est pas super sympa mais je crois que les gens du Graal ont compris.

Pis, faut l'avouer, l'animation me gave en plus de me ruiner ma santé chancelante. J'avais d'autant moins de complexe que cet état d'esprit semblait largement partagé avec pas mal de bénévoles (je ne parle pas de ceux qui sont payés pour faire ça et qui font très bien semblant, mais ne vont plus au off car ils sont complétement cannés après).

Merci à Arnaud qui m'a donné un coup de main pour l'animation également ;)


Bref parlons des jeux.


Quelques courses de char où notre Walktapus national a mis un peu de spectacle en s'emmêlant les sangles en plein milieu de l'avant dernière ligne droite alors qu'il était largement en tête.


Chutant lamentablement au milieu du cirque son attelage emballé allant s'écraser dans le dernier virage. Noté le regard amuser de ses autres concurants :mrgreen:


Courtois, les autres chars l'ont évité, mais la dernière aurige (une demoiselle) a rejoint Walktapus sur le sable de l'arêne en tentant de ne pas être la dernière.


Il y eu aussi la course gagnée par le Tsar. Une course acharnée de professionnels (aucun n'est tombés) et Nicofig a réussi à coiffer la seconde place au poteau.


Un beau moment, vous pouvez admirer les têtes de vainqueurs sur la photo :


Nous avons fait également une seule partie de PlaymoLudus. Les lourds (mirmillon + Sécutor) contre les légers (Thrace + Rétiaire)

Les "lourds" en plein conciliabule

L'explication de la règle ma achevé mais la partie s'est très bien passé avec quelques rebondissements.


Le mirmillon a très vite eu le dessus sur le Thrace, mais le sécutor a dès le début subit les assauts du Rétiaire.


Cependant, le thrace, bien que blessé aux omoplates va infliger deux blessures au torse et aux omoplates du Mirmillon qui vont le mettre à terre alors que le Sécutor, épuisé et essoufflé sous son gros casque doit s'avouer vaincu face au Rétiaire.


La foule conspue le Mirmillon qui s'est pourtant bien défendu. Le Thrace se doit de l'achever. Mais quand vient le tour du Sécutor le public, déjà abreuver de sang, est plus partagé. L'éditeur des jeux dois donc se prononcer sur le sort du gladiateur qui n'a pourtant pas tellement brillé. Cependant, il doit déjà rembourser le prix du Mirmillon à son patron, pas question pour lui de se ruiner et il accorde la grace à un Sécutor bien heureux de s'en sortir à si bon compte. Encore heureux que le Mirmillon soit décédé sinon il y a fort à parier qu'il n'aurait pas apprécié le sens de la justice des jeux.


J'ai profité de l'occasion pour faire jouer Walktapus à Starsheap troupiers. Il s'en est très bien tiré.


Progressant plein centre avec ses escouades en appuis. Il a fini par donner l'assaut au dernier accès de doryphores.



Ces derniers ont succombés sous le bombardement final sans qu'un seul troupier ne soit mort. Bravo à Walktapus qui est l'un des rares à obtenir ce résultat.

STéphane