Lors de ma virée à Salute, j'ai fait l’acquisition de la règle "lion rampant" des éditions OSPREY.
La règle a l'air de pas mal se développer chez nos amis anglo-saxons ce qui a suscité ma curiosité.
C'est une règle courte (64 pages d'un petit livret tout compris), bien présentée avec des illustrations issues des autres productions OSPREY ou des photos de jolies figurines 28mm. C'est d'ailleurs l'échelle recommandée pour cette règle qui ne nécessite qu'un nombre relativement limité de figurines entre 30 et 50 pour chaque camp dans le cas général.
Elle vous propose de prendre le commandement d'une retenue; un troupe militaire sous le commandement de son seigneur qui est "retenue" au delà des 40jours de service qu'elle doit à son suzerain. Cette retenue se composent d'unité de 6 ou de 12 figurines au départ du jeu. Le nombre de figurines compte autant pour l'encombrement de l'unité sur la table de jeu que de point de vie de cette dernière. Les capacités de tir et de combats ne sont pas directement liées et proportionnelles à ce nombre. L'unité lance 12 dés, 6 seulement si le nombre de ses figus est réduit de moitié. C'est original mais super simple.
Pour faire une action il faut que l'unité obtienne un score avec 2D6 supérieur ou égale à une valeur qui change en fonction de l'ordre donné (se déplacer, tirer...). Si une activation est ratée, on passe au tour du joueur suivant.
Lors des confrontations, on lance des brouettes ou des demi-brouettes de dé et il faut obtenir des scores supérieurs à ses capacités. Ces dernières sont différentes en attaque (si l'unité engage le combat) et en défense (si c'est elle qui est contactée par l'adversaire) un système simple de contre charge permet à l'unité d'utiliser ses capacités d'attaque alors qu'elle se trouve en défense (lorsqu'elle est attaquée).
Il n'y a qu'un nombre très limité de type de troupes: chevaliers, sergents, "yeomen*", serfs, "bidowers**". Les trois premières catégories peuvent être montées. Un système simple d'amélioration peut venir augmenter les capacités de ces unités de base.
Une troupe vaut entre 1 et 6 pt, mais généralement 2 ou 4. Une retenue standard se compose de 24pt. Ce qui fait entre 4 et 7 unités de chaque côté.
Jolies figurines, jolis décors pour les exemples et jolies illustrations osprey (pas mal du défunt Angus Mc Bride) viennent illustrer ses règles
Pour gagner, il faut accumuler de la gloire; cette dernière est distribuée de deux manières : Soit en atteignant les objectifs fixés par le scénario soit en validant des "vantardises". Ces dernières sont autant d'objectifs secrets choisi au début de la partie par le joueur. S'il arrive à faire l'action qu'il se vante de pouvoir réaliser dans la partie, il remporte la gloire qui correspond (1, 2 ou 3pt) mais s'il ne les valide pas, il perd un point de gloire supplémentaire pour chaque vantardises non réalisées. C'est un système assez rigolo et surtout très simple à mettre en œuvre.
La fin du livre de règle (64 pages en tout) est consacré à la description de "retenues" plus ou moins historiques (on y trouve robin des bois et autre excalibur au milieu des factions et peuplades médiévales historiques) ainsi qu'une liste d'une douzaine de scénarios dont l'un des synopsis est tiré au sort au début de la rencontre pour déterminer les modalités de cette dernière. Encore une idée simple et facile à mettre en œuvre.
Bref, c'est une règle qui fait envie. Reste plus qu'à peindre de quoi faire deux retenues. Me lancer dans l'aventure Robin des Bois fait plus que me tenter. Mais avant ça, il faudra que j'avance sur mes deux nouveaux projets dont je vous parlerez bientôt ici-même.
Stéphane
* Yeoman : (tenancier) terme faisant référence au fait que l'individu concerné est propriétaire de sa terre. Synonyme d'homme libre. Par extension, les yeomen formèrent la yeomanry, une institution militaire toute britannique où se recrutait des auxiliaires montés. Au sens moderne du terme, il est employé comme synonyme de cavalier. Les yeomen s'illustrèrent encore durant la première guerre mondiale sur le front d'orient (CF Lawrence d'arabie et consort).
** Terme archaïque franco-anglo-bretonant remis au goût du jour par la règle. Devait correspondre jadis à un type d'armement. Rappel le terme français contemporain de bidot du nom du cheval de piètre qualité militaire que chevauchaient certaines troupes d'infanteries montées dans les armées françaises médiévales.
Ca a l'air pas trop mal, et axé campagne.
RépondreSupprimerC'est finalement sur le même format que Saga.
Merci pour l'explication.
Oui pour le format, mais ces règles s'axent surtout sur la simplicité. Les unités sont traités dans leur entier. Elles n'ont que trois statuts possible :
Supprimer1 - sur table à plein régime (lance 12 dés)
2 - sur table à régime réduit (lance 6 dés)
3 - hors table dans sa boite
En plus, tout est fait pour simplifier le déplacement des figus, pas la peine de mesurer figus par figu comme parfois dans saga. Là soit l'unité combat, soit elle ne combat pas et toujours avec toutes ses figus car ce qui compte ce n'est pas tant le nombre que leur statut.
On remarque les les unités à 6 figu (cavalier, chevalier, bidowers) sont très fragiles par ce qu'elles deviennent réduite dès la perte de 3 figu alors que les autres unités (infanterie) doivent en perdre 6 pour cela.
Les rapports de bataille anglais sont plutot positif sur cette regle. Seul bemol, l'activation. Certaines unites peuvent ne pas s'activer du tout de la partie.
RépondreSupprimerC'est effectivement ce qui apparaît à la lecture de la règle. En confiant aux statistiques l'activation, il se peut très bien qu'une unité de faible qualité ne participe pas du tout à la bataille. Du coup, les petites retenues avec de très bonnes troupes paraissent très avantagées sur le papier. Mais je n'ai pas tester pour le vérifier par l'expérience. En tout cas, ce que tu dis ne m'étonnes pas.
SupprimerDans ma bibli celui-là, mais je n'ai pas les figus.
RépondreSupprimerpareil, pas de figus, mais ça fait un pretexte à krakage en réserve :mrgreen:
Supprimer