« Una pica en Flandes, la epopeya del camino español », (Un piquier en flandre, l’épopée du chemin espagnol) est le second ouvrage que j’ai ramené d’Espagne.
Publié aux éditions EDAF, ce livre, vraisemblablement écris par un autodidacte, nous propose de traiter l’armée espagnole aux XVIè et XVIIè siècles. Tous les aspects de la vie militaires au sein de cette formation semble abordés (si j’en crois les titres des chapitres car mon espagnol ne s’est pas amélioré depuis hier). Il y a même un paragraphe sur les prostituées. Cependant, la problématique du livre semble rejoindre celle de cette armée en répondant à la question « comment envoyer les tercios espagnols en flandre ? ».
Ce fameux chemin espagnol traversant l’Italie, longeant la Suisse, passant en Franche-Comté et de là en Wallonie, semble être décrit pas à pas. Ce qui est intéressant c’est de se rendre compte que les renforts ne parvenaient qu’épisodiquement dans des circonstances bien particulières. L’auteur étudie les itinéraires suivis à chacune de ces périodes. Ce n’était pas un flux plus ou moins continu de renforts mais des armées complètes de plusieurs milliers d’hommes dont l’avenir tenait souvent à des sombres tractations diplomatiques avec les princes des provinces traversées.
Le livre est très bien illustré par des photos de voyage de l’auteur tout le long de ce chemin espagnol. De grandes cartes couleurs infographiques ponctuent l’ouvrage. Quelques reproductions de carte, plus rarement de plans ou de tableau en noir et blanc viennent agrémenter les pages.
Ce qui paraît intéressant dans ce livre, c’est l’analyse géographique des forces armées de l’époque. Pour le coup, je regrette vraiment de ne pas savoir lire l’espagnol. Je suis certains que ce bouquin renferme des choses très intéressantes sur un sujet et une période qui finissent par me passionner.
Voilà, c’était le dernier épisode le la Bibliothèque ibérique. Si tout va bien et que vous êtes passionnés d’histoire, vous avez sans doute le sentiments que les autres pays semblent mieux se débrouiller que nous pour explorer leur passé. Un sentiment sans doute normal que j’aimerai voir se dissiper quelques peu si on nous proposait quelques traductions de certains des ouvrages présentés sommairement ici.
Stéphane
Il a l'air passionnant !
RépondreSupprimerT'as pas vu un appel du pied de STéphane dans le dernier paragraphe ? :mrgreen:
RépondreSupprimerSérie trés interessante sinon. C'est pas que c'est mieux chez les autres et qu'il n'y a rien chez nous mais j'ai l'impression que chaque pays écrit sur les moments les plus glorieux de son passé. En France, il y a pléthore de livres sur l'Empire et les deux guerres mondiales....et pas grand chose sur le reste. Dommage.