Visite au Fort Carillon

L'article paru dans le dernier Vae Victis n°86 a perdu quelques unes de ses illustrations par manque de place. Je met ici à disposition de tous les images qui composaient initialement l'article.

Afin de bien se reprérer il faut faire référence au schéma suivant où sont reportées les prises de vue dont l'emplacement et la direction sont indiqués par les petits appareils photos numérotés (il s'agit de l'encadré dont il est question sur la carte de la page 37 où l'on peut également repérer l'icône photographique n°0) :

1 - Accès au fort, entre glacis et la demi-lune ouest:

2 - Esplanade des canons menant à l'entrée du fort.

3 - Bastion sud et demi-lune ouest

4 - Entrée du fort prise de l'esplanade

5 - Bâtiment ouest pris de la place d'arme :

6 - Place d'arme pris du bâtiment ouest :

7 - Vue nord du fort vers le lac Champlain en direction de Crown Point (sur l'autre rive, c'est le Vermont, ici on est encore dans l'état de New York)

8 - Façade nord du fort prise de l'extérieur :

9 - Montagne du serpent à sonnette et débouché de la rivière La Chute dans le Champlain pris de l'esplanade:

Démonstration de fanfare militaire (ici la milice de New York durant la guerre d'indépendance des USA )

Stèle dédiée au Général Montcalm (à savourer :mrgreen: )

0 - Restes des retranchements français dans la forêt le long de la route d'accès au fort (voir l'emplacement approximatif sur la carte de la bataille p37 dans la revue) :

Tableau représentant le soir de la victoire des Français (scène totalement hypothétique, mais sympa, je ne sais pas où se trouve l'original, au Canada je crois, mais une reproduction se trouve dans l'expo du fort ainsi qu'une autre représentant la veille de la prise de Montréal par les anglais où les français brûlent leur couleurs avant la réédition totale de la Nouvelle-France. Les deux tableaux sont du même auteur )

Dans l'exposition on trouve des mannequins reconstituant des scènes de la bataille; ici les français sur leurs retranchements (en coupe). Les uns re-chargent les armes tandis que les meilleurs tireurs alignent l'ennemi :

Là, un milicien américain (Milice de New York ?) essayant de se planquer au milieu des abatis sous le feu français:
J'ai aussi des photos des démonstrations de tir au canon et au mousquet mais ça ne rend pas du tout. Il aurait fallu enregistrer le bruit en même temps tellement c'est impressionnant y compris pour un canon de 3 livres tirant à blanc.

Voilà, j'espère que ce complément vous conviendra et désolé de n'avoir pas pu vous livrer l'article en entier directement dans la revue.

Stéphane

Séance du 27 avril 2009

J'ai encore oublié l'appareil photo.
Heureusement, la technologie moderne et surtout Émilie ont dégainé le téléphone qui prend des photos et fait des frites; à non, pas les frites, ça c'est le couteau suisse.

Ce soir là, Marion nous à rejoint en compagnie d'Émilie et de Nicolas. Ce dernier avait gagné un jeu de Pingouin la veille lors de la tombola du salon du jeu de Toulouse.


Un jeu rigolo où Nicolas a voulu faire le malin en éliminant plusieurs joueurs pour se retrouver avant dernier au décompte de point de victoire. Moi, je dis MONsieur :mrgreen:

Fiche Tric trac de Pingoin

Pendant ce temps, Pascale, Kévin et Étienne sont venus nous rejoindre. Comme notre partie était lancée et qu'on était déjà 5 pour un jeu à 4, ils se sont installés pour une série de parties.

Ils ont commencés par Small World où Étienne a gagné de 4 points je crois. Ensuite il ont effectué deux parties de Carcassonne. La première gagnée encore un fois par Étienne et la seconde pas Kévin. Pascale est donc rentrée bredouille. On apprécia la galanterie de ces messieurs :mrgreen:

Après notre partie de Pingouin nous avons exumés El Grandé.


Nicolas le Sévillant avait les marrons, Marion la basque avait les bleus, Émilie la catalane les rouge, Philippe le navarais les jaunes et moi, le plouc de service (j'étais en Gallice), je jouais les verts.
Nous avons opté pour une partie courte. C'est à dire qu'on suprime les tours 1, 4 et 7; mais on fait tout de même trois décomptes généraux de points de victoire.


Lors du premier décompte, alors que tout le monde essayait de comprendre comment on pouvait gagner le plus de point possible, j'ai eu la chance de jouer dernier et donc de faire plein de trucs que les autres n'avaient pas vu. Du coup, ce fut le Jack Pot. Après ce coup de Trafalgar, j'étais tellement loin qu'ils n'ont jamais pu me rattraper en dépit de nombreux coups plus fouareux et vachard les uns que les autres.


Ça faisait du bien de sortir ce jeu acheté il y a 4 ans et encore neuf car jamais utilisé. Je n'y avait joué qu'une fois à Parthenay il y a 10 ans. C'est ce souvenir qui m'avait incité à acheté le jeu.

Il s'agit d'un jeu de majorité pour marquer des points de victoire dans chaque province.
Il y a une phase d'initiative utilisant des cartes pouvoir numérotées de 1 à 13 qu'on ne peut utiliser qu'une fois chacune. Le plus gros score joue en premier mais recrute moins de chevaliers (pions à sa couleur) que les scores les plus faibles. Ensuite, on choisi sa carte action pour le tour parmi celles possibles (il y en a automatiquement 5 de cinq catégories différentes). Chaque carte action indiquent une action spéciale et le nombre de Chevalier qu'on peut déplacer de sa cour dans une province (de 1 à 5 d'où les cinq catégories de cartes). On peut les répartir dans plusieurs provinces à conditions qu'elles soient adjacentes au roi (un gros pion totémique marron qui interdit toute modification dans la province qu'il occupe).
Tout les trois tours (tout les deux dans la version courte) on fait un décompte général des points de victoire. Certaines cartes action permettent de faire des décomptes particuliers.

Un truc rigolo est le Castillo. C'est une province à part; une tour dans laquelle on met les chevaliers que l'on veut. Lors d'un décompte on ouvre le castillo et on regarde ce qu'il y a dedans. Le joueur majoritaire marque des points puis ensuite tous les chevaliers de tous les joueurs présents dans le Castillo intègrent une province déterminée à l'avance par chaque joueur, avant d'effectuer le décompte de point des provinces. Suspens et surprise garantis.

Fiche Tric Trac d'El Grandé

Du coup, et une fois n'est pas coutume, nous nous sommes organisé pour la semaine prochaine.
Pour la scéance du 4 mai nous avons prévu de faire une table de Pandémie et une autre des colons de Catane 4 joueurs avec toutes les extensions. Nous amménerons tout de même d'autres jeu si d'autres personnes venaient à cette occasion.




Stéphane

Vae Victis n°86

Le numéro 86 de VAe Victis va sortir dans le courant de la semaine (avec le pont ça peut arriver qu'en début de semaine prochaine.

C'est le deuxième numéro de la nouvelle formule. Il faut s'habituer au nouveau type de couverture. Ca me dérange pas plus que cela personnellement mais c'est vrai que les couverture de Guisepe Rava avaient l'indéniable avantage d'accrocher l'œil du néophyte flanquant dans les rayons presse. Enfin, ce n'est qu'un prétexte qui nous permettra de faire notre vieux Schonck d'ici quelques temps quand on voudra en rammener à nos chères têtes blondes qui n'auront pas connu ce temps là :
_ Ah! Mon pt'tit! Les couv' de Rava, s'était quelques choses; ça oui, j'vous l'dit mon bon monsieur.
Donc un truc vraiment sans importance.

En tout cas, vous pouvez retrouver le sommaire de ce numéro sur le site de l'éditeur qui fait l'effort de mettre en image accecible les premières pages de ses articles sur le site dédié. Très bonne initiative qu'il convient de saluer à nouveau:

Sommaire du Vae Victis n°86

J'attend de l'avoir lu pour faire quelques commentaires s'il y a besoin, mais dors et déjà, je peux vous annoncer que l'article sur Fort Carillon est incomplet. Je posterai ici les parties manquantes dans les jours suivants.

Stéphane

Petits suisses

Deux nouveaux bataillons pour le projet figurine du salon du jeu. Il s'agit cette fois de deux bataillons du régiment de May. Une unité suisse au service de la France de Louis XIV.
Comme d'habitude, il manque les porte-drapeaux car je compte faire les insignes sur papier ce que je n'ai toujours pas commencé à faire (j'attends d'en avoir un paquet à faire).
Malgré mes efforts, je n'ai pas réussit à suffisamment contraster les figurines (j'ai réussi pour le bleu mais pas pour le rouge).

Plus qu'un régiment suisse à faire pour les français. Mais je suis en panne d'infanterie. Il faut que je fasse une grosse commande cette fois pour me faire une dizaine de bataillons français et quelques hollandais supplémentaires.

Ayant pris l'aile droite française et les hollandais, mes figurines se trouveront toutes du même côté de la table.

Stéphane

Kingsburg sur ordi

Un ami vient de porter à ma connaissance la possibilité de télécharger un module kingsburg pour jouer à ce jeu sur son ordi, soit à plusieurs soit contre une I-A.


Voici le lien pour télécharger le module en .jar:

Module Kingsburg à télécharger

Il est fortement probable que vous ayez également besoin de java (voir sur java.com) pour le faire fonctionner, il est également judicieux de connaitre les règles au préalable.


Bon jeu !

Stéphane

Alexandre le Grand et ses Compagnons

Voilà, je me suis fait un petit plaisir en peignant cet Alexandre le Grand issu de la boite zvezda de la cavalerie macédonienne. Le cheval est entièrement peint avec la technique de la lazure transparente (plus une touche de gris foncé dedans).

J'en ai profité également pour peindre la première plaquette de cavalerie macédonienne en commençant pas les compagnons d'Alexandre. La troupe d'élite de cette armée qui a été le fer de lance de nombreuses victoire d'Alexandre.


Méthode mixte comme toujours pour cette unité. La prochaine fois, j'essayerai d'éclaircir le violet dont je dispose pour faire des test avec ma technique de la lazure transparente.

Stéphane

Malpaquet 2009

Ceci est la toute dernière fournée des unités de l'armée de louis XIV présente à Malplaquet en 1709 pour le projet figurine du salon du jeu de colomiers qui aura lieu à la fin octobre prochain.

Il s'agit du régiment de Mortemart à deux bataillons. En fait, j'étais parti pour peindre les troupes du régiment "Piémont" mais je me suis trompé en intervertissant la couleur des revers et du gilet. Du coup, il a fallu que je modifie mes intentions. Comme j'ai décidé en accord avec les autres participants au projet de me concentré sur l'aile droite française, j'ai opté pour le régiment de Mortemart car il suffisait juste de repeindre les guêtres en rouge pour corriger mon erreur. Ce sont exactement les mêmes couleurs que celle du régiment Agenais lui aussi présent sur l'aile droite française, mais le drapeau est beaucoup plus simple à peindre. Or, il y avait un drapeau moulé (l'autre, celui du second bataillon, sera imprimé et rajouté ultérieurement). J'ai donc opté sans état d'âme pour Mortemart.

Pour la peinture, je suis retourné à ma technique traditionnelle d'éclaircissement succecif sur sous couche noire. Je trouve cela plus visuelle pour le 15mm (car ce sont des 15mm Roundway).
Mais comme j'ai beaucoup de choses à peindre, je vais essayer la technique lavis lazure notamment pour peindre celles qui sont toutes en blanc ou presque comme les bataillons du Piémont. Pour cela, il faut que je fasse une commande supplémentaire.

Stéphane

Salon du jeu de Toulouse 2009

C'est ce WE !
Un grand et très beau salon du jeu attends les toulousains ce WE.
Pour plus de renseignements allez directement sur le site du salon. Vous trouverez le lien dans la colonne de droit en cherchant parmi les amis de Cité en jeux.

C'est très bien organisé, avec plein d'animateurs en T-shirt orange pour vous expliquer les règles des jeux qui sont pour la plupart en accès libre au milieu d'une sorte de ludothèque géante.


On retrouve plein de choses. Je regrette personnellement que le jeu à figurines ne soit pas plus présent. Bien sûr, il y a le sympathique stand de la "Team Toulouse" qui propose de l'initiation à la peinture sur figurine ainsi que quelques jeux commerciaux, mais rien dans le domaine généralement couvert par les blogurinistes.

J'y serai certainement le dimanche mais aussi peut être le samedi. J'irai certainement avec TACTIQUE sous le bras. Et si j'y pense je ferai quelques photos si mes accus ne font pas des leurs.

Bien sûr, d'autres membres de Cité-en-jeux seront présents.

Stéphane

Hippéis

A l'occasion des vacances et d'une sortie en ville sur Toulouse, nous sommes allez chez idéal model, LE magasin de modélisme de Toulouse centre. C'est aussi le seul que je connaisse qui vendent des figurines au 1/72è.


Le fiston avait une idée derrière la tête puisqu'il ne lui restait que 6 perses à peindre. Il s'est donc offert de la cavalerie perses de chez Hat. Pourquoi changer de marque. D'abord, la boite de chez Zvezda comporte un char et "seulement" 8 cavaliers perses, ce qui est peu compte tenu de la nature de l'armée. Le fiston a donc choisi une boite où il y avait plus de figurines pour commencer. Il n'a pas pris la cavalerie lourde, car il compte bien s'acheter un jour la boit Zvezda et les 8 cavaliers seront parfaits pour cela. Du coup, après plusieurs hésitations entre la légère et la moyenne, il a opté pour la cavalerie moyenne. Un bon choix. L'avantage du hat, c'est que les figurines sont exactement de la même taille que les zvezda. pratique donc.

Du coup, papa est reparti lui aussi avec une boite :mrgreen:
Avouez que cela est balot de prendre de la cavalerie perse s'il n'y a pas les compagnon


De très jolies figurines mais difficile à peindre. PAs grave, j'en profite pour continuer mes expérimentations de lazure.


On remarquera au passage que les zveda se concentre surtout sur les troupes d'élites des armées et négligent totalement la majeur partie des forces en présence. En plus, leurs boites sont d'un meilleur rapport qualité/prix que les autres en offrant généralement un nombre de figurines plus important que leur concurant pour un prix souvent inférieur.

Stéphane

Séance du 20 avril 2009

Encore une fois, pas d'image pour cette séance. Il y a eu pourtant du lourd.

Grâce à Nicolas et Émilie, j'ai enfin pu tester Agricola avec Kévin. Je n'avais jamais réussi à comprendre de quoi il en retournait. Je vais essayer de relever le défit en quelques lignes:

Il faut faire prospérer sa petite chaumine en utilisant ses habitants (2 au départ) pour leur faire effectuer une action à chacun et par tour. Ces actions peuvent être diverses : labourer un champ, construire des enclos, chercher une denrée ou un matériaux de construction, se reproduire, agrandir ou restaurer sa maison, semer, élever du bétail, cuir du pain ....
Mais certaines actions ne peuvent se faire que si on dispose des matériaux nécessaires et qu'on en a réalisé certaines autres avant. Par exemple, on ne peut tenter de se reproduire (et donc de gagner un personnage de plus c'est à dire une action de plus par tour) que si on a préalablement agrandi sa maison pour accueillir le nouveau venu. De plus, lors d'un tour, on ne peut pas effectuer une action qui a déjà était sélectionnée par un autre personnage; sachant que pour devenir le premier joueur il faut faire une action spécifique et que le nombre d'actions possibles augmente durant la partie à raison d'une supplémentaire par tour .

En gros, beaucoup de choix à faire (et nous n'avons employés que les règles de base).
J'ai souvent joué parmi les derniers du tour. Ça m'a un peu pénalisé, et ma stratégie qui consistait à avoir la plus belle maison du coin, n'a pas été particulièrement payante. J'ai pâti du fait d'être le dernier à m'être reproduit. Mais bon, s'était ma première partie. Nicolas l'a remportée haut la main alors que j'ai longtemps cru qu'Émilie l'emporterai grâce à un développement constant et bien équilibré.

Pendant ce temps, Étienne et Pascale se sont lancés dans un Small World à deux. Une partie en sens unique pour Étienne qui a joué gagnant en faisant son pénible et en énervant Pascale (le fourbe ! )
Puis, Kévin et moi nous les avons rejoint à la fin de notre partie d'Agricola pour faire un partie à 4 de Small World.


Il s'agit d'un remake avec un titre pourri de Vinci. Un jeu que j'ai (Vinci) mais auquel je n'ai jamais joué depuis que j'en ai fait l'acquisition (aller savoir pourquoi ? ). On joue des peuples successifs ayant un pouvoir tiré aléatoirement. Certaines combinaisons sont terribles, mais si on ne les prends pas dans leur ordre d'arrivée, il faut dépenser des points de victoire pour les acheter.

Peu de dés dans ce jeu, donc peu de chance de voir sa stratégie partir en vrille.
La mienne a consisté à commencer à faire remarquer à mes adversaires qu'ils avaient pris la fâcheuse habitude de se liguer contre moi sous de fallacieux prétextes. Comme Pascale s'était bien énervée contre Étienne et que Kévin se la jouait malin, j'ai pu faire un début de partie assez tranquille et me suis pas mal débrouillé avec des nains dont personne ne voulait. J'ai ensuite pris des humains marchands qui m'ont rapporté beaucoup avant même de les avoir joué. Du coup, les autres se sont réveillés et m'ont atomisé mes pauvres humains. J'ai fait un tour où je n'ai gagné qu'un seul point de victoire (Kévin était intérieurement mort de rire). Il en a profité pour prendre un peuple de Trolls marins qui est venu s'installer tranquillou dans une zone laissée libre par la guerre fratricide entre Pascale et Étienne. Du coup, il a marqué plein de point. J'ai longuement hésité pour le choix du dernier peuple, mais me suis "contenté" de magiciens volants qui pouvaient attaquer n'importe où en me disant que tous les autres joueurs aller me tomber dessus à la fin de la partie et qu'avec ce peuple j'arriverai à essaimer un peu partout et donc à sauver quelque chose car j'avais remarqué que je ne n'aurai pas le temps de joueur un quatrième peuple avant la fin de la partie. La tactique a été payante. A la fin 119 points accumulés (soit une bonne moyenne d'un peu plus de 13 points par tour (ce qui est beaucoup, surtout avec un tour à 1 point). Le 120è m'échappant suite à une action mesquine d'Étienne (le fourbe ! ). Kévin fini avec 100 points et je ne dirai pas le score des deux autres pour ne pas les vexer.

Une soirée bien remplie !
Voici les liens vers

La fiche tric trac d'Agricola
La fiche tric trac de Small World.

A la semaine prochaine.

Stéphane

Janua Vera

C'est le livre que j'ai lu la semaine dernière durant mes courtes vacances. Je l'ai trouvé sur un étalage et c'est le nom de l'auteur qui m'a accroché. Il me semblait bien avoir reconnu celui du jdr "Te Deum pour un Massacre" chroniqué ici même il y a quelques semaines.
Je ne me suis pas trompé, car ceci est indiqué en quatrième de couverture. Or, je m'était fait la réflexion, que les chroniques de te Deum étaient plutôt bien écrites. Comme j'étais en panne de lecture, j'ai fait l'acquisition de cette ouvrage. Je ne le regrette pas:

Il s'agit d'un recueil de nouvelles plus ou moins fantastique dont le seul point commun est d'avoir lieu dans le même univers médiéval-fantastique sans qu'il y ait beaucoup de relation entre elles à part quelques vagues indications géographiques.

Je ne m'étais pas trompé; c'est bien écrit et ça se lit plutôt facilement. C'est d'autant plus agréable qu'on est dispensé du prisme anglo-saxon auquel la littérature fantastique nous à trop conditionnée. Du coup, c'est comme échanger son lit propret de motel impersonnel pour celui en mansarde de son enfance avec édredon à plumes. On y est bien et c'est douillet.

De longueurs inégales, ces nouvelles aux thèmes variés, racontent des petites histoires assez captivantes qui nous font découvrir petit à petit de nombreux aspect de l'univers de l'auteur. Généralement par le petit bout de la lorgnette, c'est à dire très souvent à travers les faits et gestes des gens du bas peuple de son univers. Ses personnages sont très bien et son univers plus que crédible avec beaucoup de profondeur de champ pour parler comme un photographe que je ne suis pas (mais qui a suffisamment de problème pour prendre ses figus en photo :mrgreen: )
Ca sent le joueur, mais le joueur qui sait écrire. Ca fleur bon le MD qui sait captiver l'attention de ses joueurs et raconter des histoires.

Du coup, je me suis rendu compte qu'il doit sortir un roman cette année. Inutil de vous dire que je vais me le procurer à la première occasion.

Stéphane

Aventure en Golfe du Lion

C'est les vacances mais nous avons du annuler les notre ou plutôt les modifier. Dommage, nous avions prévu d'aller se promène du côté du Languedoc et de la Camargue.
C'est le cadre du livre de Marc Bolon "Aventure en Golfe du Lion". Du coup je vais pouvoir jeter un œil de plus prêt sur les lieux cités par l'ouvrage. Un ovni éditorial qui traite de l'histoire maritime de ces provinces du moyen-âge au XIXè siècle avec de somptueux dessins d'architecte (profession de l'auteur).


Le prix est un peu élevé, mais même si on ne m'intéresse que de loin à la marine à voile, je ne regrette pas mon argent. Notamment pour les nombreuses illustrations de navires de tout tonnage et de toutes époques ce qui permet de donner plein d'idées pour d'éventuelles parties de jeu avec des petits bateaux.

Stéphane

La vraie vie antique [2]

Voilà le résultat final une fois que j'ai retouché les couleurs de base et que ma fille ait passé la lazure. Peu de fioriture rajoutées cette fois (papa en aurait-il marre ?)

L'image est à comparer avec celle d'avant hier. Je dois tout de même dire qu'elle fait des progrès et qu'il y a des couleurs qui sont plutôt bien passées et que j'aurais pu laisser telle quelle, ce que j'ai fait pour certaines mais j'aurai pu le faire pour d'autre que j'ai tout de mêmes retouchées avant la lazure.

Pour l'instant, je me réserve le monopole du passage du vernis mat qui lui, se dilue au withe spirit car j'emploie l'Humbrol de la même marque que mes peintures à maquettes pour le 15mm.

Stéphane

Perses Achéménides

Bon ben voilà, j'ai craqué. A force de retoucher les figus des enfants, je n'ai pas pu résister à leur en piquer quelques unes pour les peindre. Du coup, j'en est piquer une douzaine de perse achéménides au fiston que j'ai peint avec un mélange de technique lazuréenne et de technique classique au brossage (généralement réservé aux bleus que je possède trop sombre à la base).

Voilà le résultat. J'ai peint les parties métalliques après avoir passé le vernis mat. C'est pas particulièrement évidant surtout lorsqu'il s'agit d'une armure située bien dessous le reste. Enfin bon.

Je les trouve très jolies, surtout quand elles sont bien éclairées (cela reste valable pour toutes les figurines me direz vous). Mais je persiste à dire, qu'à distance de jeu, elles rendent moins bien que mes 15mm peints sur sous couche noir par brossages successifs éclaircissant. Même si elles sont un peu plus lumineuses, le contraste n'est pas assez marqué (pourtant, je me suis un peu lâché au niveau des lazures).

Stéphane

La vraie vie antique

Pour ne mentir à personne et afin de vous rendre compte des résultats des toutes premières séances de peinture d'une petite fille de 5 ans, je publie ici l'image du rendu final obtenu avant que papa ne repasse derrière. Il ne s'agit que des couleurs de base; après le passage de la lazure cela devrait être mieux mais je compte reprendre les figus avant. Cela permet juste d'apprécier le niveau de précision atteint.

C'est pourtant pas faute de s'être appliqué :


En fait, il faut se rendre compte que l'apprentit peintre ne voit pas la figurines comme vous. Nombreux sont les détails qui ne lui sautent pas aux yeux alors que pour vous-même, ce ne sont pas des détails.
Il faut d'abord qu'il se rende bien compte de ce qui est sculpté. Là se pose également un problème de culture : Aller expliquer ce qu'est une armure de lin à une petite fille de 5 ans et pourquoi les cotte de maille sont toujours grises voir plus rarement dorées tout comme les pointes de lances.
D'un autre côté, elle ne rechigne pas à mettre du rouge avec du violet, ce qui est particulièrement moche mais usité par les macédoniens par exemple.
Il y a surtout de nombreux problème de "compréhension" de la figurine. Où s'arrête la chemise ? Où commence la robe ? C'est quoi ce truc en travers du torse ? Mais quoi que c'éti qu'il a dans le cheveux ?

"Papa, il y a le pinceau qui tremble !" . Oui, mais c'est pas le pinceau, c'est ton bras et c'est normal.
Il faut apprendre à avoir un geste juste et à 5 ans, ben c'est pas évident. Déjà à 8, le fréro a les mêmes soucis. C'est la différence entre savoir et savoir faire. Le plus dure, à l'un comme à l'autre, est de leur montrer qu'il faut pencher la figurine pour mettre le pinceau dans le bon sens et ainsi facilité le dépôt de peinture, mouvement indispensable si on veut bordurer une zone.
Bien sûr, il y a aussi des problèmes de quantité de peinture sur le pinceau, mais paradoxalement, ce fut l'un des problème les plus facile à résoudre car ils sont tous les deux très respectueux du matériel de papa (aller savoir pourquoi :mrgreen: )

Stéphane

Lazure contre-attaque

Le taux de change très favorable de la livre sterling en ce moment est pour moi un bon prétexte pour passer des commandes outre manche tout en diminuant fortement l'impacte de la petite voix qui n'arrête pas de me dire que ce n'est pas raisonnable :mrgreen:

Du coup, j'ai passé une commande de matériel chez Antenociti. J'y est pris des brosses plates en poils de nylon pour faire mes brossages à sec sur mes trop nombreux socles individuels. Mais elles sont trop larges. Il va falloir que je commande le petit modèle.

J'en ai profité pour m'acheter également du "green stuff". Sorte de rolls rolls de la patte à modeler qui durcis à l'air courament employée par les sculpteurs de figurines et totalement indispensable pour le joueur/peintre lorsqu'il veut bidouiller un truc ou réparer une figurine, ou, plus fréquement, boucher un trou ou une jointure entre deux pièces qui s'ajustent mal. De temps en temps, je m'en sert pour sculpter de petits éléments. Mais jusqu'à présent je faisais cela avec du miliput. C'est pareil, mais un peu moins bien et surtout moins mode.

J'ai enfin et surtout, fait l'aquisition de petits pots vides d'environ 20mL sur le format des tout premiers pots de peinture Games Workshop d'il y a 25 ans. Ceux qui s'ouvrent facilement avec le goulot intégré au bouchon qui repose sur le bord du pot afin que la peinture s'écoulent DANS le pot et non pas sur les bords. Bref, un bijou de technologie ayant échappé à la sagacité des manageurs marketing (ils resemblent beaucoup au dernier model de pot mais avec au moins 10mL de contenance en plus :mrgreen).

Ils vont me servir à conditionner mes mélanges de lazure élaborés à partir des trois teintes récoltées chez Denis motre maitre es-lazure à tous (lazure vert-basque, chêne rustique et surtout transparente).

Pour l'insant, je n'ai remplis que deux pots:
L'un avec un mélange 4/10 chêne rustique + 6/10 de vert basque qui donne quelques chose qui s'apparente au gris et qui va me servir principalement pour les parties métalliques "blanches" (non-jaunes) et les diverses teintes de gris et de blancs.

Le second est remplis d'un subtile mélange de lazure transparente avec une touche de chair sombre (Dark flesh) de chez GW que j'utilise habituellement pour faire la robe de mes chevaux en 15mm. Ce mélange, me permet de traiter les jaunes, les oranges et surtout la couleur chaire c'est à dire la peau humaine.

Il me reste deux flasques que je garde en réserve dans l'attente de nouveau mélange de la mort qui tue lors de mes prochaines expérimentations lazuréennes.

Stéphane

La vie antique lazurée

Une fois n'est pas coutume, je publie un dimanche (il m'est arrivé de ne pas publier un jour de la semaine, alors ça compense :mrgreen: )

Cette fois il s'agit d'une série entièrement peinte pas mes soins. A part les bleus, les blancs et le violet peints avec la méthode "traditionnelle" du brossage à sec, le reste est peint avec la méthode "lazure transparente colorée".

Elle consiste à peindre les éléments de la figurines sous-couchée en gris clair, d'une couleur de base généralement assez claire. Puis à teinter la lazure transparente avec une pointe de couleur pour ombrer celle de base. La lazure est alors passée comme normalement. On obtient les mêmes effets que si on avait acheté une lazure du bon colori. Du coup, il devient facile de faire des nuances différentes et d'éviter la "ternitude" :mrgreen: des figurines peintes au "quick shade" et surtout l'aspect trop similaire des différentes figurines peintes avec ces méthodes. Du coup, ça fait autant de teinte pour autant de quick shade que l'on désire.

Bon, maintenant, je tien à dire que la méthode traditionnelle du brossage sur sous couche noir que j'utilise pour mes figurines, permet d'avoir un meilleur rendu au final surtout sur les petites figurines car elles ont besoins de plus de contraste. En revanche, si vous avez des grosses figurines en grande quantité à peindre, cette méthode peut vous faire gagner beaucoup de temps car les grosses figurines ont besoin de moins de contraste. Or cette méthode est toute en nuance (ou presque car on a parfois l'impression de peindre au rouleau :mrgreen: )
A noter qu'elle ne vous dispense pas non plus de peindre les détails pénibles. :mrgeen: et qu'il est indispensable de passer un vernis mat par dessus une fois les figurines terminées. Sinon ça brille !

Attention cependant, le vernis mat nuit fortement au rendu des couleurs métalliques. Du coup, je ne passe ces dernières qu'après le vernis. Elles restent brillantes et la figurine est nettement plus jolie ainsi que son rendu.

Stéphane

Lazure attaque

Bon, j'ai enfin pris le temps de terminer les quelques perses achéménides que j'ai peint pour le fiston. C'est encore du plastique. C'est fou non ?!

J'ai fait pas mal d'essai avec les lazures récupérées chez Walktapus. Il m'a fallu quelques erreurs (visibles sur certains des perses présents ici) pour me rendre à l'évidence, qu'il suffit de posséder de la lazure incolore diluable à l'eau pour aller au bout du monde.

En effet, mes essais m'ont conduit à simplement mettre une goutte de peinture dans la lazure transparente pour obtenir les mêmes effets mais avec la teinte souhaitée. Pas la peine de faire des mélanges savant il faut suivre les deux règles suivantes:

1° plus on met de la lazure transparente (donc moins il y a de couleur) plus la teinte sera nuancée (diluée au sens propre comme au figuré). Ainsi pour un blanc, j'utilise un gris fortement dilué dans la lazure transparente. Pour un gris clair, j'utiliserai le même gris mais avec moins de lazrure transparente. La deuxième règle découle de ce principe.

2° pas la peine d'avoir plusieurs teintes ou de colorer la lazure transparente avec n'importe quoi. Quelques teintes génériques suffisent pour faire des ombrages sur plusieurs couleurs. Un gris foncé vous servira pour faire tous les gris et même les blancs, il suffit de le "diluer" (noyer ?) d'avantage avec de la lazure transparente (voir exemple ci-dessus). Idem pour pas mal de couleur. Bon, je dois avouer que cette deuxième règle n'est pas à suivre avec rigueur car la première vous offre déjà une infinité de possibilités à portée de pinceau. Elle ne satisfera que les flemmards ou ceux qui ont des kilomètres de figurines à peindre rapidement.

De plus, Walktapus m'avait dis qu'il mettait des encres plutôt que de la peinture car les pigments étaient plus petits. En fait, c'est peut être vrai, mais on s'en fou. J'ai teinté ma lazure transparente avec des acryliques de chez Games Workshop et ça fonctionne très bien.

Bien sûr, tout cela ne fonction que par ce qu'il s'agit d'une lazure transparente diluable à l'eau avec des couleurs acryliques.

Demain, un exemple de cette méthode de peinture bénéficiant de l'expérience aquise depuis la peinture de ces perses.

Stéphane