Il était temps !
J'ai reçu lundi dernier un colis de chez nicolo. 200 arbres auxquelles je rajoute quelques dizaines que je possédais préalablement. Le défit est de socler tout cela pour faire des bois à Malplaquet 2009.
bon, inutile de dire que je n'ai pas fait dans la dentelle.
Mercredi 15H00 : Début des opérations. Je prend mes socles carré en isorèle 10cm x 10cm que je m'était fait tailler pour mes armées playmobil. Je perse tout un tas de trou au forêt de 1mm de diamètre. Je fais n'importe quoi, n'importe comment. La vitesse prime sur le rationnel. De toute manière, pas la peine de réflèchir, je sais que les trous ne seront pas là où j'en aurait besoin. Le forêt est plus qu'user. ça chauffe, ça pu le bois bruler dans toute la maison.
J'entreprend de tordre à angle droit et à l'aide d'une pince tout les troncs des gros arbres (taille 11 et 9 cm de haut). Je fais chauffer la colle époxy.
C'est l'enfer ou le Mordor. Ca pu c'est horrible. Après l'odeur du bois bruler qui ne veut pas partir, vient se rajouter celui de l'époxy qui sent bon le cancer ainsi que celle du démaquillant qui me sert à me nettoyer les doigts car j'en met partout tellement il y en a.
Le problème de l'époxy, c'est qu'il faut pincer pour que ça tienne. Du coup j'utilise des pinces à linge qui n'ont pas l'air de beaucoup adérer sur l'époxy (elles doivent être trop graces ? )
Les petits arbres sont plantés dans les trous avec une pointe d'époxy. Quand ce sera sec, cela devrait tenir. Comme prévu, aucun trou n'est à sa place :mrgreen:
18H00 : J'ai collé 250 arbres sur une vingtaine de socle isorèle plus 40 arbres sur des rondelles. Reste qu'à passer le balais.
Premier bilan, 250 arbres, c'est pas assez. C'est dingue comme quoi on arrive à simuler un bois ou une forêt avec 3 ou 4 arbres sur un bout de moquette alors qu'avec 250 arbres on a juste l'impression d'un truc assez pouilleux. Comme quoi le subjectif a encore du bon devant le réaliste.
De toute manière, je me suis planté. J'ai mis trop d'arbres sur chaque socle. La forêt est dense, mais ça coût cher au mètre carré et ce n'est pas très efficace. La prochain fois (le fou ! ) je ferrai autrement (c'est ça cause toujours).
20H50 : Le pot de colle a carrelage est sortie et je m'attaque à texturer les rondelles. J'ai d'abord essayé avec de la polyphilla mais ça ne vaut pas la colle à carrelage et de loin. Avec la colle à carrelage (qui se dilue très bien) j'arrive à texturer les arrêtes de mes rondelles. Du coup, je pourrai les peindre et dissimuler le reflet métallique quelques peu gênant de ces tranches de socle.
21H00 : c'est au tour du pot de colle à bois de sortir et je commence à floquer directement mes plaques d'isorèle. C'est long, pénible et ça nique les pinceaux. J'en ai plein les doigts. Ma boite à flocage (voir VV hors série), n'est pas adaptée pour des socles aussi gros. Mais les arbres ont l'air de tenir sur leur socle. Maintenant, je n'ai plus qu'à trouver un carton pour ranger tout cela et surtout le transporter.
23H01 : Je fini de floquer les socles en isorèle. Bon, en fait je me suis ménagé pas mal de pauses assez longues (notamment pour commencer à rédiger ce billet). Cela a été beaucoup plus rapide que prévu. C'est plus salissant mais plus rapide que de faire les socles de figus. C'est aussi beaucoup plus simple (ceci expliquant cela).
Jeudi 12H00 : Un petit coup de colle à bois sur les socles individuel pour les texturer avec du sable (je me demande si cette étape est bien nécessaire). En tout cas le plus gros est fait. Je ralenti donc le rythme et passe à d'autres trucs (présentation de la bataillle, ....)
16H00 : je décide que le sable est sec pour rajouter un coup de peinture. Quand je rentrerai du boulot, je floquerai le tout et mes arbres seront près. La mission parait proche d'être accomplie. J'ai eu raison de m'arracher la veille. Je regrette cependant que dans ma peur de ne pas être prêt à temps, je ne n'ai pas fait assez d'arbres individuels. Je sent que je vais m'en mordre les doigts vendredi lors de l'installation.
20H45 : En cinq minutes, je floque les socle et le tour est joué.
Stéphane
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