Ce livre s'attache à trouver les éléments qui ont permis aux forces de l'Entente de l'emporter sur celles de l'Axe durant le premier conflit mondial.
La lecture de sa table des matières suffit à elle seule à expliquer la démarche et le cheminement de l'auteur:
PARTIE 1 : L’inéluctable guerre d'usure
- Une guerre très préparée mais peu ou mal pensée
- Le mirage de la bataille décisive
- Perdre moins d'hommes que l'adversaire
- Trouver des renforts
- Tenir au front et à l'arrière
On peut se demander s'il ne s'agit pas d'un effet statistique, c'est à dire que d'un fait en faire une cause.
En effet, si les démocraties ont sues répondre aux problèmes des "mutineries" et plus générale de la baisse de morale qu'elles incarnaient, on peut aussi constater que ce phénomène s'est produit avec un an de retard chez leurs adversaires. Qui a donc résisté le mieux à la pression ? Ce n'est que la concomitante de ce phénomène avec un manque désormais trop chronique d'approvisionnement face à une efficacité déterminée et intelligente de leurs adversaires qui a conduit l'Axe à rompre en automne 18.
De même, si l'Entente n'avais pas eu en 17 les moyens d'apporter un peu de réconfort matériel et technique à ses troupes démotivées, auraient-elles pus juguler leur baisse de morale ? Si l'Axe avait eu ces mêmes moyens en 18 aurait-il pu lui aussi se sortir de la déprime? D'autant plus que son arrière était encore loin de se douter que ça tournait vinaigre au front pour leur compte.
Conclusion mise à part, l'avantage de l'ouvrage permet de voir le conflit sous un autre angle qui n'est pas du tout dénué d'intérêt pour autant et pose les vraies questions de ce qu'il faut être amené à faire et à supporter pour gagner un tel conflit.
STéphane
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