Un gros contingent de troupes des Provinces Unies était présent à Malplaquet sous les ordres du Prince d'Orange, Stathouder de la plupart des Provinces et particulièrement de Hollande et de Zélande les deux plus grandes et riches.
A l'époque, le terme de Pays-Bas correspondait à la Belgique actuelle et appartenait théoriquement à l'Espagne mais ce conflit (la guerre de succession d'Espagne) aller les voir basculer dans le giron autrichien lors des pourparlers de paix en 1715.
De fait, en 1709, les Pays-Bas (Belgique) étaient occupés par les troupes de la grande Alliance (Angleterre, Provinces-Unies, Empire, Danemark ....).
Voici donc deux unités de cavalerie Hollandaise (cette province fournissant quasiment la moitié des troupes de la République). En uniforme blanc il s'agit d'une unité de cavalerie de ligne. En rouge, ce sont des dragons.
La cavalerie des Provinces Unies n'a pas bonne réputation et à une fâcheuse tendance à se carapater devant son homologue française. Faut dire que les hollandais ont des difficultés pour monter leur troupes en raison du peu d'espace à consacrer à l'élevage des chevaux. En plus, ces troupes ont peu souvent l'occasion de combattre dans de grandes batailles de plein champ sans parler du fait qu'elles ont indéniablement un complexe d'infériorité face à la splendide voir pléthorique (au regard de ses adversaires) cavalerie française (afin, avant le début de la guerre).
En fait, il est plus probalbe de penser que les cavaliers hollandais combattaient comme leurs collègues des autres nations, sauf qu'il s'agit d'une arme très couteuse et particulièrement difficile à remplacer pour la République (toujours cette carence en chevaux). Du coup, elle était toujours employée par ses généraux de façon circonspecte et généralement sans prendre le moindre risque. De là à la qualifié de timoré il n'y a qu'un pas que nos chers amis et chroniqueurs britanniques franchissent toujours avec alégresse surtout quand il s'agit de mettre leur propre cavaliers en valeur; car contrairement aux Hollandais, les cavaliers anglais ne rechignaient pas à charger l'adversaire et leur cavalerie étaient réputée pour être un tantiné impétueuse. Ils en tirent aujourd'hui beaucoup d'orgueil (faut dire que grâce à elle ils ont remporté de belles victoires dans les années 1702-1708) sans vouloir admettre qu'il leur était nettement plus facile de remonter leurs cavaliers que leurs alliés hollandais qui ont toujours eu du mal à cacher leur radinerie, il est vrai.
Ici, toutes les figurines sont du roundway. Les drapeaux étant moulés, vous pouvez les voir dès maintenant et du coup constater que les drapeaux en papiers auront un meilleur effet (j'aime pas peindre les drapeaux, c'est pénible et très souvent leur effet est au mieux bof, au pire, ils dévalorise la peinture des figus comme ici :( )
Paradoxalement, alors que leurs fantassins sont un chouilla plus grands que leurs homologues de chez ESSEX, leurs cavaliers sont plus petits. Ils sont mêmes plus petits que leur propre fantassins. Quand on sait que les chevaux mangent bien à la cantine de chez ESSEX, il y a une assez importante différence entre les cavaliers de ces deux marques. Mais bon, l'aviez vous remarquer sur les précédents régiments français publiés précédemment ?
Stéphane
Très réussi une fois de plus. Je crois que je vais utiliser un copier/coller pour chacune de tes photos tant j'ai l'impression de me répéter. ;-)
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