lundi 20 février 2012

Pandore au Congo


Le second ouvrage d'Albert Sanchez Pinol nous ammène à l'aube de le première Guerre Mondiale dans un Londres post victorien où un apprenti écrivains, plumitif mercenaire, se voit engager par un avocat avant-gardiste dans le but de relater les déboires de son client lors d'une expédition au Congo qui aurait mal tournée.

Tous les éléments de la grande aventure africaine y sont ! Y compris l'anabase du client lors de sa remontée du fleuve Congo qui n'est pas sans rappeler le voyage "au cœur des Ténèbres". Mais là où l’œuvre de Jospeh Conrad sombre dans une nébuleuse psychologique déprimante, celle de Pignol s'enflamme dans de rocambolesques élucubrations dignes des romans d'aventures populaires contemporains de l'époque où la trame de l'histoire se tisse.

C'est frais, passionnant et palpitant à la fois tout en ménageant pas mal de surprises. Difficile d'en révéler plus sur un ouvrage qui vous mènera pas le bout du nez à l'aide de ficelles bien souvent cachées par des gros câbles. On notera cependant que les amoureux du Drachenland et des aventures fantastiques du courant punk à vapeur (Steam punk) sortiront ragaillardis par une telle lecture que je ne serait que trop conseiller à tout le monde.

Pandore au Congo d'Albert Sanchez Pignol est un livre particulièrement original plein de rebondissements surprenants dans un style moderne et dynamique qui propose de redécouvrir les ressorts palpitants de la grande aventure post-victorienne de la littérature populaire du début du XXème siècle sans ses travers poussifs. Un livre à lire.

STéphane

dimanche 19 février 2012

La peau froide


La peau froide est le premier livre d'Albert Sanchez Pignol que je chronique ici. C'est un petit livre qui relate à la première personne le huis-clot d'un héros désirant se retirer de la vie sociale et qui se fait débarquer sur un îlot de l'Atlantique Sud. Il partagera son sort avec un gardien de phare et un autre personnage totalement fantastique : la peau froide.

Pas question de grands discours entre ces personnages tous plus taciturnes les uns que les autres, mais une ambiance cloaque qui n'est pas sans rappeler celles des livres de Lovecraft. La ressemblance des peaux froides avec les profonds n'est peut être pas que fortuite.
Très rapidement, ce petit monde sera soumis aux attaques incessantes d'autres peaux froides qui mèneront alors un véritable siège de la micro communauté humaine transformant ce récit de voyage en œuvre fantastique.

Si le développement du livre est passionnant c'est certainement due à son ambiance particulière quelques peu angoissante que l'auteur fait évoluer à longueur de page en fonction des aléas et du moral de son héro oscillant entre la frénésie hystérique et la dépression nihiliste tout en usant de suspens qui vous maintien en haleine. C'est d'ailleurs ce parti pris qui ne m'a pas permis de retenir ce livre comme une bonne lecture. En effet, si le style moderne et dynamique permet de sympathiques clin-d'oeil à la littérature d'aventure d'en temps j'ai eu du mal à y trouver un quelconque intérêt.

Ce ne fut pas le cas du second livre de Pignol dont je vous parlerai demain.

STéphane

vendredi 17 février 2012

Djem de Roderick Conway Morris


Encore un roman historique dont la trame se noue au plus haut niveau de l'état Ottoman au crépuscule du quatrocento italien. 480 pages d'aventure qui ont pour toile de fond l’invraisemblable vie de Djem, fils cadet du sultan Mehmet II dit le conquérant, persuadé d'avoir un destin à la tête des osmali mais évincé au profit de son demi-frère aîné (Bajazet II) à la mort de leur père.

Le livre suit la vie d'un officier ottoman, sorte d'agent secret avant l'heure, dont la carrière se trouve entremêlée avec celle de Djem "protégé" par les chevaliers hospitaliers alors installés à Rhodes. L'un comme l'autre vont se retrouver à arpenter les terres occidentales de Gêne et de Rome en faisant un détour par celles auvergnates du grand maître Pierre d'Aubuson et particulièrement son fief de Bourganeuf en Creuse (23) où une tour dite zizim témoigne encore aujourd'hui de ces rocambolesques événements.

Le livre aurait pu être sympa, et si son écriture est de lecture aisée, sa trame est fort poussive sans parler du fait que l'agent secret et le service dont il dépend ont des pratiques un peu trop modernes pour être crédibles l'espace d'un seul instant. Si l'évocation des événements historique (hospitalier, succession de Mehmet II, Rome des Borgia ...) est particulièrement soignée au regard du peu d'éléments que j'en sais, il n'en va pas de même pour le roman lui même qui se traîne en longueur tout en peinant à rendre crédible les phases successives d'action dont les dénouements franchissent allègrement la frontière du crédible à de trop nombreuses reprises sans pour autant être spectaculaires.

Ce livre ne supporte donc pas la comparaison avec la Religion de Tim Willocks précédemment chroniqué ici.

Ah, une dernière chose en passant; je vous invite à zoomer sur la couverture de ce livre et je vous donne moins de 30 secondes pour trouver ce qu'elle a d'incongru. Je pense qu'un stagiaire de maison d'édition mériterait le fouet ou un bain dans le lac :mrgreeen:
Si ça c'est pas un éminent témoignage que notre civilisation est en train de tomber bien bas :D

STéphane

mardi 14 février 2012

Mémoires du Capitaine Alonso de Contreras


Les mémoires du capitaine Alonso de Contreras est un récit autobiographique haut en couleur du début du XVIIème siècle. Parangon de l'aventurier espagnol désargenté, roublard, menteur, intrépide et fin bretteur mais surtout extrêmement fier de son rang, Alonso de Contreras est la preuve vivante qu'il est possible de vivre plusieurs vies en une seule.

Si les siennes se sont davantage déroulées à bord de galiotes corsaires écumant la méditerranée orientale à la recherche de proies faciles, son allant, son franc parlé, son intrépidité ainsi que sa chance, ne sont pas sans rappeler les aventures de personnages plus imaginaires que sont D'Artagnan ou le capitaine Alatriste.

Les commentaires d'historiens et de chercheurs en début et fin de livre sont là pour rappeler que sous l'extravagante succession d'aventures se cache une réalité historique qui témoigne des présences plus ou moins improbables du capitaine de Contreras dans des lieux qui le mettent souvent en contact avec les grands événements de son siècle (par exemple, alors qu'il ne stationne que 6 mois à la frontière des Flandres il trouve le moyen d'être de garde le jour où l'on annonce la mort d'Henry IV de France).

Une traduction moderne permet de lire rapidement ce petit ouvrage non dénué d'humour, qu'il serait judicieux de lire pour tous ceux qui ont un faible pour cette période mouvementée et, force est de le constater, très haute en couleur à défaut d'être pétrie d'humanisme et de saines pensées.

STéphane

vendredi 10 février 2012

chantier naval : la caravelle au long-court


Voici pour la plus grosse des caravelles, une caraque en fait. J'ai perdu une décalco dans la bataille et n'ai toujours pas les drapeaux.

Les boucliers rompent la monotonie sylvestre du navire en lui donnant une touche de couleur. J'ai récupéré les décalcos de la Santa Maria qui allaient bien et peint les autres en reprenant des motifs propres à la couronne portugaise de l'époque.


Les voiles sont nazes, mais je les ai tout de même gardées. Leur taille ridiculement petite ont pour avantage de ne pas gêner la manipulation des figus sur les ponts ce qui compense quelques peu leur aspect made in PRC :D.

Vue de côté l’absence de cordage fait un peut vide. Mais il faut être vicieux pour rester durant toute la partie dans cet axe de vision :mrgreen:


Hop, encore des grumpy's et des Essex 15mm pour vous donner un aperçu du rendu. Le fait que la maquette soit au 1/96è ne semble pas poser de problème.

Reste à trouver de vrais équipages pour ces navires. Pas facile de détourner des figurines qui tiennent systématiquement une arme et cela d'autant plus que je ne connais aucun sculpteur à part QRF qui fait du bonnet atlantique; le couvre chef très à la mode sur les côtes atlantiques au XVIème siècle porté aussi bien par les marins portugais que par les anglais et les écossais. Une sorte de bonnet mou qui préfigure les bérets sans en avoir l'ampleur.

La prochaine étape sera sans doute de me procurer le San Gabriel de chez Zvesda qui est le navire amiral de Vasco de Gama. Ce serait effectivement un comble s'il ne rejoignait pas ma flotte :D



Stéphane

jeudi 9 février 2012

La Religion de Tim Willocks


J'ai eu l'occasion de lire ce livre l'automne dernier et me rends compte que je ne l'ai pas chroniqué ici sans me faire vilipender par certains des habitués. Je m'y emplois donc aujourd'hui avant d'être maudit jusqu'à la 8ème génération et demie.

La Religion, du nom donné à l'ordre de Malte, est un gros pavé de 1000 pages qui peut faire peur au premier abord mais qui se lit plus que facilement. On est même surpris d'y revenir sans entrain particulier mais inlassablement. Ce fut le plus étonnant pour moi puisque le sujet du livre, le siège de Malte par les troupes ottomanes en 1565, me permettait de m'appuyer sur une relative bonne connaissance de l'armée ottomane à défaut d'en savoir un peu sur l'ordre de malte mais rien sur le siège de 1565; le livre risquait donc de mettre relativement indigeste s'il s'était contenté d'exposer les faits et les connaissances avec l’extravagance et les caricatures qui caractérisent généralement les romans dits "historiques". Ben là, c'est pas le cas et c'est tant mieux.

C'est un excellent livre pour découvrir pas mal des aspects du XVIème siècle méditerranéen. En cela il ne m'a pas apportait grand chose mais les informations historiques sont tellement distillées au milieu de phases d'actions ou de romances qu'on arrive à prendre connaissance de pas mal de chose sans s'en rendre compte. En effet, chaque étape du livre est un mélange de plusieurs composantes alliant la geste épique, au conte philosophique, avec un zeste de romance courtoise et/ou grivoise, plus un exposé sur la vie sur les bords de la méditerranée au XVIème siècle, le tout judicieusement imbriqués les uns dans les autres avec comme liant un style totalement transparent. C'est à dire qu'on ne se rend compte de rien. On arrive à la page 500 sans attendre la 501ème, mais on le reprend quand même porté par rien de spéciale, mais tout d’indispensable.

En fait, c'est un livre qui n'a peut être aucune qualité mais qui n'a pas un seul défaut. Même celui du poids et du nombre de page ne vaut pas dans son cas car on arrive à la fin sans qu'il vous ait pesé le moins du monde si ce n'est dans votre sac en allant au boulot :D

Pour ma part, et à l'aune de mes piètres connaissances, je n'ai relevé aucune incongruité historique. J'ai pas même levé un sourcil et les ficelles littéraires sont très ténues si pas invisibles.

La Religion de Tim Willocks est un excellent duvet douillet avec lequel il fait bon voyager dans d'autres temps, en d'autres lieux et en plus, vous apprendrez certainement des choses se faisant (en tout cas ça peut vous dispenser de lire les 3 tomes de Fernand Braudel :mrgreen: ).

STéphane

mercredi 8 février 2012

chantier naval : la caravelle d'exploration


Ben voilà c'est fini. Manque plus que les drapeaux dès que j'aurais mis la main sur une imprimante.

L'avantage avec les voiles latine et l’emploie des aimants c'est qu'on peut s'amuser :

Vent tribord arrière.

Vent arrière

Vent bâbord arrière.


Et un peu de vie sur ce rafiot (figurines Grumpy et Essex 15mm)

STéphane

mardi 7 février 2012

FETIH 1453 : de la grosse cavalerie turque


Après les russes, il n'y a pas de raison que les Turcs ne s'y mettent pas aussi : Fetih 1453 est un film turc relatant la prise de Constantinople par Memhet dit Fetih en 1453.
Ça a l'air du lourd, digne des plus grands péplum, jugez-en plutôt en regardant cette bande annonce :




C'est du grand spectacle avec certainement ses avantages et ses nombreux inconvénients. Mais on ne boudera pas son plaisir de voir un autre point de vu. Reste à savoir dans quelles conditions il sortira en France. Certainement en DVD.

STéphane

lundi 6 février 2012

La proto-mondialisation : Du chapeau de Vermeer aux 4 parties du Monde



Aujourd'hui présentation comparée de 2 ouvrages : Le Chapeau de Vermeer de Tymoty Brook et les 4 parties du monde de Serge Grunzinski (édition point histoire chez seuil).

J'ai eu l'occasion de lire ces livres à quelques mois d'intervalle. Bien que de facture et de présentation totalement différentes, la similitude du sujet les rend très proches l'un de l'autre.

Si les deux sont des œuvres de spécialistes, les 4 parties du monde est un ouvrage d'universitaire avec une découpe logique du propos en chapitre et sous-chapitres dûment annotés tandis que le Chapeau de Vermeer est un livre plus original qui s’appuie sur la description succincte de quelques unes des œuvres du peintre flamand qui sont autant de prétexte (porte dit l'auteur) à pénétrer les sentiers parfois tortueux des évolutions aux conséquences mondiales qui se mettent en place à partir des grandes découvertes dans les relations entre les différentes parties du monde.

Le géographe, l'une des peintures qui sert de prétexte à l'auteur du Chapeau de Vermeer pour nous dépeindre l'une des conséquences de la proto-mondialisation.


Si le livre de Grunzinski est d'avantage centré sur l’Amérique et plus particulièrement sur les terres de la nouvelle Espagne ainsi que sur le XVIè siècle, celui de Brook l'est sur la Chine et le XVIIè siècle.

Une "exotica" mixture des savoir-faire des 4 parties du monde qui se répand en Europe à partir du XVIème siècle.

Les deux ouvrages s'emploient à montrer les effets des transculturations conséquentes à la mise en place des routes commerçantes à l'échelle du monde. La route portugaise d'orient via le cap de bonne espérance et le sous-continent indien, et la route espagnole d'occident via les Caraïbes, Acapulco et les Philippines après la traversée souvent oubliée de l'océan Pacifique.
Je dois avouer que j'ai été surpris par l'importance de cette seconde voie dite espagnole. Si la portugaise m'était bien connue, ne serait-ce que par ce qu'elle est la première et que je l'ais étudiée depuis ma plus tendre enfance, la seconde m'était totalement inconnue. Bien sûr, je savais que les Philippines appartenaient à la couronne d'Espagne à l'époque moderne, mais j'avais pas du tout réalisé que s'était en prenant la route de l'occident et pas celle de l'océan indien qui avait permis cette implantation ibérique et même lorsque tardivement j'avais pris connaissance de l’existence de cette voie, son importance ne m'était pas venu à l'esprit.



Les deux ouvrages s'emploient à nous montrer que si les échanges avec l'Europe étaient déterminant, ceux entre les Amériques et l'extrême orient ou l'Inde l'étaient tout autant et cela d'autant plus qu'ils ont rarement fait le sujet d'études dans notre corpus occidental. Ce commerce inter asiatique orchestré par les puissances maritimes européennes eut des conséquences improbables et durables sur les sociétés du "bout du Monde".

La vue de Delph, au second plan à droite derrière le bateau, l'arsenal de l'armée des Provinces Unies (aujourd'hui musée national de l'armée des Pays-Bas), mais c'est le grand bâtiment au fond à gauche qui intéresse l'auteur du Chapeau de Wermeer.

L'étude de ces interactions est tout à fait passionnante. Dans les 4 parties du monde le côté universitaire et rigoureux peut rebuter le lecteur de par son austérité alors que le chapeau de Vermeer, d'une approche plus informelle et culturelle, sera accessible au plus grand nombre, mais les considérations philosophiques de l'auteur et son éminente connaissance de la Chine rendent parfois ses propos indigestes alors que la conclusion des 4 parties du monde et sa synthèse en font un ouvrage tout à fait intéressant si pas surprenant; je vous laisserai apprécier la comparaison avec le film Matrix situé en conclusion de ce dernier et qui a de quoi vous interpeller :mrgreen:

Stéphane

Séance de ce soir lundi 6 février annulée

Tout est dans le titre.
Presque plus de neige, mais de la glace sur les rues secondaires. Bref, on reste au chaud et on hiberne.
On remet ça à lundi prochain.

STéphane

dimanche 5 février 2012

Chantier naval : mise à flots


Voici la phase critique atteinte : la mise à flot. Pour pouvoir jouer sereinement avec ces navires il était nécessaire de leur couper la coque. Tout ceux qui se sont un jour de près ou de loin penché sur la question de la forme 3D des coques de navires sait que ce n'est pas de la tarte.

J'ai pensé à plusieurs méthodes hautement scientifiques pour couper la coque avec un résultat satisfaisant, mais au final j'ai fait ça à l'arrache. Un disque au bout de ma dremel et s'était parti.


J'y suis allé pas-à-pas en commençant pas la maquette zvezda qui me paraissait la plus solide. Après plusieurs tâtonnements, quelques sueurs froides et quelques minutes de sculpture au disque sur plastique tendre, j'ai obtenu un résultat correct avec un petit passage sur papier de verre. Je ne suis pas allé au delà.

J'ai mis les navires en position "sans chargement" avec la ligne de flottaison relativement basse. Pas la peine de tenter le diable en essayant de peaufiner. Le résultat est correct, j'arrête là.

STéphane

Séance annulée


L'équipe de Cité en jeux a le regret de devoir annuler cette première séance du dimanche après midi compte tenu de l'état des routes qui ne sont pas du tout dégagées et glissante sans pouvoir prévoir si cela va ou non s'améliorer ou continuer à se dégrader dans l'après midi.

Estimant que le jeu n'en valant pas la chandelle, cette séance du 5 février est donc annulée.

Stéphane

samedi 4 février 2012

Séance du dimanche après midi : ouverture demain



Voilà, juste un petit message pour rappeler que nous ouvrons nos portes à qui le veut, demain dimanche 5 février à partir de 14H00 à la salle polyvalente de la maison citoyenne de la Naspe.

Vous pouvez venir avec vos propres jeux pour les faire découvrir aux présents. Sinon, il y aura toujours ceux du club pour vous occuper. Cependant, si vous souhaitez jouer à un jeu en particulier, le mieux est de voir s'il est disponible au club (cf page "jeux" du blog) et de nous prévenir à l'avance que vous voulez y jouer en nous laissant un message.

A demain

STéphane

ATTENTION : suite à l'épisode neigeux sur Colomiers aujourd'hui, tenez vous au courant pour savoir si la séance sera maintenu ou pas. Si vous comptiez venir, prévenez nous rapidement car en cas d'un nombre de participants déclaré trop faible, nous prendrons la décision d'annuler la séance.

vendredi 3 février 2012

14-18 : Poilus d'orient ... d'un Barbant Razeur



Suite de mon immersion dans la der des ders avec ce poilus d'orient de Pierre Miquel qui fait suite au très instructif et sympathique "la Serbie en Guerre" sur un sujet quasi similaire mais cette fois vu du côté des Français.

Force de constater que ce dernier ne supporte guère la comparaison avec l'ouvrage de Frédéric le Moal. Je dirait même que c'est son radical opposé, tant dans la forme que dans le contenu.

Tout d'abord, ce n'est pas un livre d'Histoire au sens que ce n'est pas un travail d'Historien. Pas de table des matière précise, mais seulement 6 chapitres pour découper son propos. Impossible d'y retrouver ses petits. On dirait plus un travail de journaliste ce qui sous ma "plume" peu aisément être fort discourtois.
C'est un ramassis de faits enchainés les uns derrières les autres par des conjonctions de subordination semées au petit bonheur la chance sans réelle lien logique entre elles (3 "mais" en 4 phrases parfois). Des allés est retours chronologiques très pénibles surtout quand il permettent un développement de causes à postériori en total contradiction avec la suite logique de l'enchainement des faits.
Le pire que tout, c'est la mise en condition du lecteur par un travail naratif des plus afligeant si pas aliénant. Un exemple en passant pris lors d'une offensive aux dardannelles où l'on peut lire que les soldats turcs sont fanatisés par la victoire. Oui, oui, vous avez bien lu. Ils ne sont pas galvanisés, mais fanatisés ces têtes de turcs. Deux lignse plus loin, on voit que les courageux écossais qui avancent d'un pas ferme vers l'ennemi pour regagner leurs retranchements illico deux lignes plus tard. A ce rythme là, je suppose que les troupes alliées de juin 40 ont marchaient résolument vers leur adversaire allemand :mrgreen:

Bref, un livre à éviter et c'est dommage, car si les sources sont rarement cités (sauf les anecdotes anecdotiques :D ), il y a une montagne d'informations qui auraient pu être intéressantes si elles avaient été trillées et bien ordonnées et pas données en pâture au lecteur rendu fort perplexe par les emphases rhétoriques à l'emporte pièce et une absence totale de synthèse. En gros, s'il avait fait un vrai travail d'historien et pas de journaliste à la petite semaine, le bouquin aurait pu être non seulement intéressant mais utile.

Bref, je préférais Pierre Miquel en animateur de la fabuleuse série "La vie privée des Hommes" qu'en pseudo journaliste.

Si le sujet vous intéresse, je vous conseil plutôt de prendre deux heures de votre temps pour visionner le très réussi film "Capitaine Conan" de Bertrand Tavernier.


Capitaine Conan
Bande annonce vf publié par CineMovies.fr


STéphane

jeudi 2 février 2012

Nouveauté playmobil 2012 : les autres thèmes



Pas question de passer en revue les autres thèmes de 2012 puisqu'il n'y a pas grand chose qui soit susceptible de m'intéresser pour mes jeux. Mais voici un petit aperçu sommaire de ce que playmobil nous réserve dans les mois à venir.


On commence par les jeux Olympiques, actualité 2012 oblige. Une série de sportif que je trouve très sympa. Il y a certainement la possibilité de faire quelques petits jeux sympa avec, par exemple en reprenant les règles "d'en garde" pour les deux escrimeurs.


Une nouvelle gamme portuaire avec tanker doté de grue, nouveau containers, un nouveau train de marchandise sans nouveaux wagons (donc bof bof) et une grande grue de transbordement électrique (ça c'est cool).


Nouveau thème aéroport en espérant que celui-ci ait plus de change que le précédent sorti en septembre 2001 :D . Nouvelle tour de contrôle d'aspect plus moderne livré avec l'avion.


L'hôtel de la place (Maldive ? Ibisa ?) avec son "indispensable" dance floor :D. Était-on vraiment obligé d'en passer par ça ? Les couleurs choisies me fonds d'ailleurs très peur :mrgreen:

Top Agent 2; le retour de la vengeance dans l'Espace. Une seconde mouture des top agent trés SF. Je ne vois pas trop ce que je pourrais en faire (= chouette des économies :mrgreen: )


Un petit zoom sur les nouvelles pochettes surprise des playmo à monter soit même. J'adore la statue de la liberté et David Bowie à moins que ce soit lady gaga :mrgreen:

Le thème qui me parle le moins est certainement celui de la police. Bien que cette année, une boite devrait faire parler d'elle et dont voici le zoom :


Bon, j'avais espéré que playmo qui aime bien coller à l'actualité nous sortirait une gamme Aztèque ou Maya; ben c'est raté :( . En gros que deux thèmes nouveaux qui m'intéressent; disons même 1,5 thèmes de quoi soulager le portefeuille et d'attendre patiemment l'année prochaine. Cela devrait me permettre de me consacrer d'avantage au plomb :D

STéphane

mercredi 1 février 2012

Commande super magnete


Pour réaliser mes navires aux mâts escamotables j'ai eu recours à l'emploi d'aimants néodymes achetés chez power magnet.

Mais je me suis laissé tenté pas une commande chez super magnet car ils proposent des petits conditionnements et des tailles d'aimants plus variées. Un autre avantage par rapport à power magnet, c'est le forfait de frais de port nettement moins élevé (6,5€ au lieu de 10,5€). Le service a été rapide et leur site tout en français bien qu'il s'agisse d'une firme allemande si j'en crois le timbre poste.

Cerise sur le gâteau, j'ai eu également droit à 4 cadeaux ou marques de considération:
  1. un petit sachet de bonbons :D
  2. une carte postale me remerciant de mon achat
  3. 10% de réduction sur ma prochaine commande dans les 6 mois à venir.
  4. 5 aimants cylindriques de 5mm de diamètre et 5mm de hauteur.

Ce dernier cadeau m'a était d'un grand secours car l'un de ces aimant m'a permis de faire tenir le grand mât de la Ninia; les disques de 5mm et 2mm d'épaisseur n'étant pas assez puissant pour résister aux vibrations de jeu.

Quelles marques de considération qui font toujours plaisir.


Pour faire mes tests de tenu de voiles, j'avais commandé des billes aimantés. Mes tests sont infructueux et j'ai du me rabattre sur un autre procédé mais jouer avec les billes aimantés m'a beaucoup amusé :D

J'ai maintenant des néodymes de 4mm de diamètre. Ça me manquait cruellement car je n'avais eu que des 3 et des 5mm chez power magnet. Avec les disques de 4mm de diamètre et de 1mm d'épaisseur j'ai la gamme complète de ceux qui ont le plus de chance de me servir quand je travail sur du 15mm.


STéphane